Late Bloomers

Le terme Late bloomer désigne les personnes qui réalisent leur potentiel plus tard que prévu ; la définition précise aussi qu’ils ont souvent des talents qui ne sont pas visibles pour les autres au départ. Les retardataires de la vie comme j’aime les appeler, sont ceux qui trouvent leur destin suprême à leur propre rythme, à leur manière, souvent imprévue et inattendue, surprenant même leurs proches.

Il y’a très peu de recherche sur ce phénomène, la floraison tardive (en français) est généralement explorée à travers le prisme d’un dysfonctionnement ou comme une anomalie. Presque comme une maladie rare. Mais ça veut dire quoi d’avoir une floraison tardive ?

Je me considère comme une late bloomer. Ce qui me fait dire que je suis une late bloomer c’est que j’ai toujours eu un train de retard par rapport a ma génération :

-Mes études, pour ce qui sont nouveaux ici, j’ai commencé mes études de droit en France puis arrêter puis repris une filière qui ne m’a pas plu pour qu’au final je finisse par reprendre des études de droits à Londres. J’ai officiellement obtenu mon master a 30 ans, quasiment 7 ans après tout ceux qui ont commencé la fac en même temps que moi.

– Forcement finir les études plus tard signifie aussi avoir son premier salaire plus tard. Même si a 30 ans j’avais déjà entamé une petite carrière (j’ai fait un parcours à temps partiel ce qui m’a permis d’acquérir mes expériences en même temps) mais mon vrai travail pour lequel j’avais l’impression d’avoir passé 40 ans sur les bancs de l’école, je l’ai obtenu un an plus tard l’obtention de mon diplôme.

-Pendant tout ce temps je vivais comme une étudiante c’est-à-dire petit moyens et cheap deals, voyage en coach, un restaurant par mois car les poches étaient vides, et donc comparer à ceux qui de mon âge commençaient déjà à percevoir le salaire de leur vrai travail, ma vie sociale était limitée.

– Premiers émoi, cela va sans dire, ça aussi ça été beaucoup plus tard que la moyenne. Une des parties qui a été le plus difficile à vivre. Je suis encore en train de swipe right and left pendant que mon entourage célèbre leurs noces de bois ou de cire ! Même là, je ne trouvais pas ma place…

Floraison tardive ça veut dire être un peu « awkward » ou « out of touch » comparé aux autres. Je n’avais pas les mêmes centres d’intérêts que les autres, j’essayais littéralement de trouver mon chemin. Mais j’étais aussi consciente que j’étais décalé par rapport à mon entourage. Je n’avais pas forcement mis un nom dessus mais je me disais juste que j’étais en retard. Un retard que j’ai longtemps essayé de combler pensant que c’était de ma faute, en vain.

*Je tiens à noter que je n’estime ne pas encore avoir atteint mon full potentiel et je viens de célébrer mes 36 ans. I am still blooming.

Aujourd’hui les choses sont bien différentes, thanks to the Glow Up mais malgré tout, je n’ai toujours pas l’impression d’être en adéquation avec ma génération. Les gens de mon âge sont déjà posé, des milliers d’anecdote sur leurs années fac et tout un tas de voyages à leur actif ! Ils sont parents de deux enfants minimum, propriétaires, callé dans un job bien 9 bien 5 et passent leur vendredi soir à faire soirée pizza avec leurs amis qui ont la même situation.

Moi, Je suis encore à la recherche de ce que je veux réellement faire dans la vie, est-ce que je reste ici ou je me relocalise ? est-ce que je quitte mon job et deviens full time Youtuber (à la vue de leur salaire, j’ai de quoi me poser la question lol) ou si je ne réponds pas à ce message est-ce que réellement je passe à côté de l’homme de ma vie ? Je ne me plains pas de ma situation, bien au contraire, je sais qu’a bien des égards je suis mieux logis que certains, mais malgré ça, j’ai des fois l’impression d’être a contre temps par rapport aux autres.

C’est de la que je tire ma force,

Je vous assure que si c’était à refaire, je ne changerais rien. Je suis heureuse d’avoir repris mes études plus tard, je n’ai pas honte d’avoir commis certaines erreurs à l’âge adulte plutôt qu’à l’adolescence; c’est maintenant que je profite d’un salaire entier et le gaspille dans des choses inutiles. Et je comprends mieux mes finances pour déchiffrer qu’acheter un logement a 4% d’intérêts à taux variable n’est pas un bon moyen d’accéder à la propriété.   Et vous savez quoi ? Toute ces choses que l’on veut accomplir dans la vie seront toujours satisfaisante une fois accomplie, peu importe l’âge.

Le message que j’essaye de faire passer avec ce post, c’est qu’il n’y a pas d’âge pour être soi. En cours de droit, j’étais avec des élèves tout droit sortis du sein de leur mère et d’autres qui n’étaient pas loin de rejoindre l’éternel sommeil. Au final, cela m’a appris qu’il n’y a pas d’âge pour apprendre mais qu’en fait chacun fait ce que bon lui semble. La recherche de soi prend du temps et se mesurer à ses pairs ne sert rien sauf à perdre d’avantage de temps…

Etre une late bloomer n’a pas que des cotés négatives, la définition dit bien « ils ont souvent des talents qui ne sont pas visibles pour les autres au départ » Nos talents ne sont pas visible pour les autres mais souvent ils le sont pour nous même. On s’aperçoit de notre propre potentiel mais cela nous prend du temps de mettre les choses en place. Le late bloomer fleurira quand il sera prêt, pas avant, pas après. Et parce que nous avons pris notre temps, nos victoires auront une saveur différente.

Nos expériences sont personnelles et bien que la société aime nous rappeler qu’à cet âge nous devrions déjà avoir X, Y ou Z, en réalité, a quoi sert de se précipiter ? Et surtout par rapport à qui ?

Alors prenez votre temps. D’autres se moqueront de vous, d’autre prendrons avantage de vous, d’autres vous utiliserons même comme unité de mesure pour se convaincre que leur vie est bien meilleure que la vôtre…Et alors ? Vivez à votre rythme. Et la satisfaction de voir la tête de ceux qui ont douté nous voir célébrer nos succès ? Chief Kiss

 

 

Parole d’une late boomer, en route vers l’aéroport 🙂

TOUT LE MONDE FAIT SEMBLANT

Ceci n’est pas un post, juste une observation…

Sur les réseaux, il y’a toujours quelque chose à célébrer : untel se marie, l’autre annonce sa grossesse, celui-ci se relocalise, celui la vient de lancer sa start up et nous…bon bein c’est nous. Pas d’annonce grandiose, pas de nouveau job, pas de vacances féeriques aux Maldives et a dire vrai, pour le bébé c’est beaucoup plus compliqué que ça… Alors oui, on reste reconnaissant de la chance que nous avons d’être en bonne santé. Mais des fois, c’est dur de juste garder la tête froide et d’être juste reconnaissant mais il semblerait que les autres obtiennent tout ce que l’on désire…

Mais voilà, plus j’observe les réseaux sociaux et plus je me dis que ce n’est pas possible.  Tout ce succès, tout cette réussite, toute cette opulence pour certains…je ne sais pas hein, math is not math’ing et je dis ça sans une once de jalousie.

Une seule réponse a ça: TOUT LE MONDE FAIT SEMBLANT.

98 %* des choses que l’on voit sur les réseaux sont fausses. Et les 2% restant sont ceux qui enjolivent la réalité a coup de filtre, donc eux aussi mentent (moi inclus!)  On ne voit que des snipets de 10 seconde de leur vie, avec le même esthétique que certains influenceurs et des background tout en Beige/Blanc/Nude et minimaliste,  merci a Kim K..  *(Disclaimer: Chiffre non officiel , sortis d’aucune recherche car tout le monde s’en fout)

 

This can’t be a real life, personne ne part en vacances plus de 4 fois dans l’année avec l’equivalent du RSA. Sur les réseaux, on peut voir certains individus dire qu’ils travaillent de 9/5 et en plus ajoutent leur “side hustle” de 18 heure a 6 heures du matin, avec une maison toujours impeccable, deux enfants en bas âges, animent des conférences tous les week-end et ont le temps de partir dans des vacances au Seychelles quand l’envie leur prend ? Somebody is lying.

Je ne dis pas que c’est impossible. Je dis juste que ce n’est pas aussi facile qu’ils veulent nous le faire croire. Bien sûr, personne ne montre l’envers du décor, mais il y’a un, et nous le savons tous. Personne ne montre ces moments de crainte, de doute, de faiblesse ou même d’echecs. Le net a effacé cette partie de l’histoire. Je salue le courage de cette influenceuse il y’a quelques mois avec 1.3 million de followers sur Tiktok, qui s’est retrouvé seule lors de son meet and greet. La popularité ou le succès sur internet n’équivaut pas au succès dans la vie réelle. Car oui, nous tous avons une vraie vie en dehors des réseaux, et la réalité pour certain fait mal à la tête.

Crier haut et fort que l’on est un CEO et demander des sous pour les enfants qui crient famine a la maison ? Faire semblant d’être au volant de la dernière G-Wagon alors que vous peinez a boucler les fins de mois? Demander un crédit exorbitant pour être adouber « le mariage de l’année » mais vivre encore en HLM ?

Va falloir revoir ces priorités.

La tendance du “soft life” ou “black girl luxury life” n’aide pas du tout.  This soft life is expensive, et en plus avec l’inflation a 9% et l’essence a 2euros15 ? Vous vous endettez pour suivre une tendance qui, d’ici quelques mois, aura déjà changé de direction. Des corps aux formes impossible, des business dont le numéro URSAFF est inexistant, des #Baecation sans amours, des grands mariages on dirait des concerts, aucune intimité, juste la vibe sur snap…et c’est à cela que l’on compare nos vies?

Alors oui des fois nous avons des périodes de « R.A.S ». C’est les périodes de calme, les périodes où le téléphone ne sonne pas après avoir déposé une centaine de CV ou la période de révision avant les grands examens ou encore lorsqu’il nous reste encore des mois a economiser avant de partir en vacances. Ce moment où la larve est dans le cocon , pas encore un papillon, juste immobile. Il n’y a pas d’applaudissement dans ce moment-là. Pas de victoire, pas de perte non plus. C’est long, très long souvent.

Le problème n’est pas vraiment l’attente c’est surtout c’est lorsque l’on regarde autour de soi, tout le monde semble s’être déjà transformer en papillon. On se remet donc en question, basé sur ce que l’on voit autour de soi et sur ce qu’on voit online Mais en réalité , tout n’est que fiction, donc la comparaison n’a pas lieu d’être. « Comparaison n’est pas raison »

La Comparaison tue notre joie, elle nous fait oublié que la G Wagon est une voiture, c’est à dire qu’elle sert a aller d’un point A a un point B. La vérité, l’Opel Corsa fait la même chose. Apprenons a retirer nous même les filtres, 10 seconde d’une journée/d’un moment ce n’est pas comparable a toute une vie.

Et a tous ceux qui font semblant, d’être des Boss ou autre sur les réseaux,  commencez à changer vos discours car tous ces faux semblant ne payent pas vos factures et peuvent même vous mener en prison… L’avenir paraît sombre, va falloir avoir les moyens de vos paroles. J’espère que vous avez pris des notes lors de vos conférences. Faites nous croire ce que vous voulez,  mais la réalité et vos dettes vous rattraperont toujours et ça, ça s’efface pas a coup de photoshop.

Le FC Molimu Santu

Après le phénomène des CEO et autre Coach du Net nous voilà avec les TTS, veut dire Très Très Spirituel.

Le TTS sévissent dans toute les religions mais ici je décrirais principalement les chrétiens, mais j’en suis sûre que les non chrétiens reconnaitront leurs frères d’armes.

Le Très Très Spirituel est comme son nom l’indique une personne qui se sent spirituellement supérieure à la moyenne, qui décide de propager la bonne nouvelle à n’importe quel heure et n’importe quel moment, souvent en vous demandant d’imiter ou d’adopter un comportement définis selon leur dogme.

Les TTS font partie du FC ‘Molimu Santu’ (esprit saint) ou FC ‘Brule en Moi,’ Ils sont des membres très actifs de la sphère Twitter et autres réseaux sociaux, surveillent vos faits et gestes ,toujours à imposer leur vue comme étant le seul chemin de la vérité. Ils décident de ce qui est saint ou pas, des musiques a écouter ou pas, des conversations à avoir ou pas, tout ça au nom de la religion.

Durant le premier confinement, ils se sont emparés de Twitter/Instagram/TikTok live pour vous décrire ce qui est « une femme vertueuse » ou comment vivre « dans le monde sans être du monde ». Leur mode d’opératoire est souvent le même, message biblique sur WhatsApp ou sur Facebook avec vidéos a l’appui de témoignage souvent en anglais ou même en hébreux. D’ailleurs ils étaient tous médecins lors du premier confinement, ce sont eux qui vous ont envoyés les chaines sur WhatsApp des formules miracles pour vaincre la corona. Souvent dans les palabres et débats les TTS font souvent la concurrence avec d’autres TTS, à base de Wenge BCBG vs Wenge Maison Mère en 1999, ils ne peuvent s’empêcher de commenter sur tout ce qui bouge. Ils envoient régulièrement des invitations à leur conférence « Jeune Chrétiens Ambitieux » ou « 4 jours contre les Démons » . Mais lorsque vous déclinez l’invitation, vous êtes perçus comme des Jezabel et autre Judas a qui l’on doit adresser des prières spéciales.

Il existe plusieurs catégories de TTS mais voici une petite liste non-exhaustive des plus connus :

Les frères/sœurs en crise

Leur foi dépend essentiellement de leur saute d’humeurs. Plus précisément des sautes d’humeurs de leur  boyfriend/girlfriend. Si leur relation roule sur l’or, c’est à peine si on les voit. Ils ne sont jamais disponibles, ne répondent jamais au téléphone, trop « busy » à jouer au scrabble j’imagine. Par contre si leur relation leur donne du piment, voilà qu’ils nous déroulent tous les versets de la Bible en LETTRE CAPITALE sur les réseaux, histoire que le Diable s’éloigne de leur problème.

Incapable d’exprimer le fond de leur pensé face à face, leurs subliminaux sont des vidéos du pasteur Tunassi ou des théories sur les illuminatis sortis tout droit de YouTube. Ils ne vous jugent point mais en réalité votre train de vie les dégoute. Les mêmes qui suivent vos histoires de fesses avec passion sont les mêmes qui, une fois confronter à leur misérable vie vous sorte « Je prierai pour toi » Sis, à voir comment tu conduis ta vie, tu as besoin de tes prières plus que moi…

Element reconnaissable: leur bio contient souvent une bague de fiançailles 💍 avec un verset biblique Jérémie 7:7. les soeurs en crise font aussi partie du très célèbre FC Kanga Motema…

Les « Ne touchez pas à mes oins »

Eux sont intéressants à observer. Ils se font passés pour les cérébraux du groupe, toujours un livre/verset/vidéo à vous proposer pour illustrer leur propos. Regards réprobateurs, commentaire cassant, ils ont réponses à tout,; facilement reconnaissables car eux ont toujours connus l’église. Donc pas de remise en question, eux n’ont jamais fait partis du “monde”. Ils vous déconseillent d’écouter les chanteurs folklores car « ça ne glorifie pas le très haut » ou que “en tant que chrétiens…”

Mais quand il s’agit d’expliquer ou de commenter sur des phénomènes de société comme le fameux BLM mouvement ou les frasques de leur leader charismatique ou encore les viols ou autres sévices commis au sein des églises, là ils bottent en touche et ferment les yeux  prétendant être Ray Charles.  Ce comportement explique sans doute le nombre de pédophiles cachés qui portent la soutane…

Element reconnaissable: Ils ne regardent pas TraceTV mais ils sont souvent au courant des dernières ten(dances)….

Les Frères Zélés,

Sans doute la pire catégorie des TTS. S’il y’a un équivalent du FC Drapeau chez les religieux, ceux-là remportent la palme d’or. Le plus souvent se sont les nouveaux convertis qui pensent connaitre les écrits mieux que ceux qui ont baignés dedans ,voire même ceux qui l’ont étudié officiellement ; ils prennent les écrits sacrés à la lettre à tel point qu’il faudrait penser à calmer leurs ardeurs quand il s’agit de lapidation…Les frères zélés n’ont pas réponse à tout et c’est sans doute ça qui les frustrent. Ils apprennent donc par cœur tout ce qu’il y’a à savoir sur la religion, tel des robots vous récitant le verset saint a la virgule près en vous rappelant au passage vos mauvais comportements.  Mais la pratique reste à désirer…

Ils se lavent, mangent, prient pour leur pasteur plus qu’ils ne prient pour eux même. Incapable de penser par eux même, ils ont besoin de consulter leur congrégation avant de prendre une décision. Leur eglise c’est leur vie, le pasteur est leur psychologue voire leur psychiatre. Et si vous essayez de les bousculer un peu ou de challenger leur façon de penser, eux aussi bottent en touches mais comme ce sont des radicaux ils n’hésiteront pas à vous bloquer, bien oui, vous êtes la main gauche qu’il faut coupé, une source de chute…

Element reconnaissable: “La parole nous dit que..” a chaque entrée de phrase.

L’Equipe Marketing.

Sans l’approbation de leur père spirituel, ce n’est pas la peine d’espérer une réponse. Ce sont des anciens zélés qui ont finis par pratiquer (d’après eux) ce qu’ils prêchent à quelques détails près.  Véritable porte drapeau de leur congrégation, ils en font la pub à chaque occasion à base de « Chez nous, c’est l’onction » Leur eglise, on dirait Wakanda, the best league in the game.

Ils sont véritablement l’équipe marketing et communication de l’église.  Places en premières lignes pour représenter l’église ils sont souvent très charismatiques , beaux et charmants. Ces TTS là vous invitent chaque dimanche à leur église et ce même si vous avez DEJA une église et souvent chaque dimanche une nouvelle orde de jeunes filles ou de jeunes garçons tout aussi beau viennent grâce a eux….

Affairé des derniers gossips, (ils sont jamais très loin du bureau du pasteur) c’est souvent eux qui propagent les rumeurs. Equipe communication je vous dit.

Elément reconnaissable: Il possède une prétendue autorité que les ainées leur ont accordé ( chantre, protocole, leader de l’ecodem et autre salamalek)

Les « Jeremy 7.7»

Les fainéants du FC, eux ils attendent seulement la balle de match.

« le diable et ses followers veulent me voler la victoire ». Donc à chaque échec, par exemple échec aux examens, c’est forcément le Diable, le fait qu’ils n’aient pas révisé tout au long de l’année car trop occuper à aller de retraite en retraite, ça n’a rien à voir. Ils sont s’y important que le Diable lui-même s’occupent personnellement de leur cas.

Ils n’ont que le mauvais œil dans la bouche, ils sont très secrets sur tout ce qui se passe dans leur vie car oui, les diablotins et autres esprits malins, en claire VOUS, sont partout. Ah. Aucune responsabilité ne peut leur être incomber : c’est soit l‘esprit saint qui agit en eux quand il s’agit d’une bonne nouvelle mais quand c’est une mauvaise nouvelle, ce n’est pas de leur responsabilité. Le problème avec ce type de personne c’est qu’ils se contentent d’être des victimes.

Celles qui font la course à la bague font partis de ce groupe ci, car si elles ne sont pas encore mariées a 22 ans c’est « parce que le diable ne veut pas que je sois mariée car il sait la force que cela va m’apporter » mais ton sale caractère-là et la diarrhée verbale qui sort de ta bouche, impolie de ton état, ça on en parle ou pas ?

Elément reconnaissable: Vidéo en favori sur le profil Youtube “Story time du jour où je suis sortie avec le fils de satan”

Bref la liste et bien évidement non exhaustive , et bien que j’en rigole,  avoir un environnement toxique a l’église a des conséquences. Gardez les yeux ouverts…

The Bucket List

J’abuse.

Je prends de longues pauses comme ça sans prévenir.  Ce n’est pas comme si je n’écrivais pas d’articles, je ne les publie pas, nuance. Ma procrastination a atteint son apogée depuis la pandémie et il m’est plus difficile de sortir de mon imposter syndrome qu’avant. But you know what ? We move comme dirait les anglais.

 

Ces deux dernières années ont été très étranges mais le paranoma (autre nom de miss rona) a vraiment bouleversé mon rythme de croisière. Donc après une année bien chargée en émotion, me voilà en route pour des vacances bien méritées. Direction le pays au drapeau rouge, noir, blanc et vert, le Kenya. Après avoir vu des millions de reportages sur le pays d’où l’on peut apercevoir le Kilimandjaro, il fallait que je voie ça de mes propres yeux. And Oh Boy ! J’en ai pris plein la vue.

 

Alors l’Afrique, oui j’ai déjà fait, Congo plus précisément Kinshasa, mais à part ça rien d’autre.

L’Afrique. Ce continent vaste de 54 pays, de millions de tribus, ethnies, dialectes, coutumes m’a toujours attiré mais sans plus. Faut dire que l’Afrique qui est montré et souvent au-dessus ou très en dessous de nos attentes, il n’y’a jamais de juste milieu.

Du coup quand l’idée s’est présenté de voyager avec un groupe d’inconnus dans le pays des Maasai, j ’ai sauté sur l’occasion (vous avez saisi ?! sauté ? Maasai ?! ok never mind.)

 

Afro Black 

J’ai voyagé avec Noir Nomad, une agence qui s’occupe de l’organisation de circuits/séjours sur le continent. J’ai l’habitude de voyager avec des amies mais c’était une première de voyager avec des inconnus, sauf une (Hey Rita) L’ambiance était top et tout s’est très bien passé, le choix des hôtels et des activités étaient au point et l’hospitalité des kenyans et tanzaniens était à la hauteur. Tout y était vraiment, même les petits quacks mais ça, ça fait aussi partis des voyages.

La chose que j’ai moins aimé dans tout ça c’était la visite au village Masai, qui pour moi n’était qu’une supercherie. Une activité qui attire les touristes du monde entier mais qui du coup, a perdu de son authenticité.

 

Le Welcoming était parfait, des hommes noirs portant leur attirails rose et rouge sang c’était magnifique. Moi ravie, je sors mes 32 dents mais le déclic n’y est pas. Je ne sais pas, je pensais que j’allais verser une larme à cause de l’émotion ou quelque chose. Mais non, je n’ai rien ressenti ou presque rien. Dommage car les photos sont stunning…

On nous a expliqué plus tard que les pratiques de Maasai avaient changé avec le temps, et comme le capitalisme ne connait pas de frontières, même à 6 heures de route de Nairobi sur la terre des lions et des girafes, les Maasai eux aussi devaient se mettre au diapason. Tout est une occasion pour vendre/acheter. On nous a expliquer qu’ils essayaient de survivre tant bien que mal, et tous les moyens étaient bon pour faire du profit quitte à nous faire un remake de terre inconnus…

 

Je pourrais passer des heures à parler de la bouffe, des sublimes paysages, du coût de la vie sur place et autres tips pour black traveller, mais vu le nombre croissant de blog et page d’instagram pour « afro voyageur » vous avez l’embarra du choix.

 

Sans transition, en parlant d’ afro word, une question me turlupine. Pourquoi dès qu’il s’agit d’un business destiné a la communauté noire, les francophones (souvent nous) se sentent dans l’obligation de rajouter le mot AFRO ?

AFRO VEGAN

AFRO VOYAGEUR

AFRO TRADER

AFRO FOOD ??

En quoi l’afro-voyageur diffère de la définition du voyageur ? Arrêtez cette tendance s’il vous plait et soyez plus créatifs. Si vous voulez qu’on vous prenne au sérieux vous créateurs d’afro contenus en tout genre, commencez par prendre au sérieux votre travail et arrêtez de limiter vos activités à une définition subjective de « l’afro-mouvement ». Nous, consommateurs, n’avons pas besoin qu’on nous rappelle que nous sommes des africains ou des descendant d’africains. We. Know. That.  Si je vais à un restaurant, rajouter afro ne va pas me faire changer d’avis si le service est naze, et quand je voyage, je ne vois pas en quoi être une « afro voyageuse » change quelque chose, ça ne me dispense pas de me faire dépouiller comme un blanc, car aux yeux des locaux, je suis une touriste, point.

 

Bref. Revenons a nos girafes.

 

La deuxième partie du voyage c’est fait en Tanzanie et plus précisément au Zanzibar.

Une eau bleue que je ne peux pas décrire. Des plages au sable fins, des couchés de soleil comme des films bref, une ile paradisiaque ou il y fait bon vivre.

Zanzibar c’est aussi une destination qui faisait partie de ma bucket list pendant des années. J’ai toujours rêvé de faire cette destination mais c’était au-dessus de mes moyens et pour être complètement honnête, je pensais que c’était le genre de destination où tu pars en mode #Baecation. Aller en Baecation sans le Bae, ce n’est pas sexy hein.  Donc pendant longtemps j’ai retardé les destinations paradisiaques comme Zanzibar mais aussi des restaurants, des sorties ou autres activités qui selon moi se ne faisaient qu’a deux. Belle erreur.

Avec du recul je me rends compte à quel point j’ai perdu mon temps. Mais j’ai compris deux choses : d’une, il ne faut pas s’arrêter de vivre en attendant un bae et de deux, il n’y pas de véritable bon moment, il faut saisir l’occasion quand elle se présente. Par exemple, Il ne faut pas attendre le parfait post pour publier sur son propre blog ahah.

 

On fait tellement une fixette pour les meilleures conditions soient réunis qu’on finit par rater l’essentiel. Il faut saisir l’occasion qui se présente a nous, même si on ne se sent pas prêts. Le jour où j’apprendrais à suivre mes propres conseils, je vous assure que vous êtes morts dans le game, je vais tout peter.

 

C’est ça aussi voyager. C’est de voir la vie sous une nouvelle perspective, un nouveau prisme. C’est d’être impressionné par la traversée d’un troupeau d’éléphants et la beauté de la nature et d’être déçu par la nature humaine ou bien d’être surpris de voir le changement que deux semaines peuvent opérer sur notre vie.

 

Une Année Vreuuuuumant.

Ça fait des mois que je repousse l’échéance mais je n’avais pas d’inspiration pour écrire. Cette année a été beaucoup plus dure que d’habitude et pour être totalement honnête, j’étais dans l’émotion. En gros et pour faire court, je n’ai pas l’impression d’avoir avancé mais plutôt d’avoir fait du sur place. Aucune victoire, échecs après échecs, déceptions sur déceptions. Toutes les années ne sont pas des célébrations, et cette année me l’a définitivement prouvée.

Je sais que j’avance, à mon rythme, et que la société appuyée par les réseaux sociaux ont tendance à faire croire à un certain retard. La plupart du temps j’arrive à me détacher de tout ça et à relativiser

Mais par moment, c’est difficile d’être détacher ou de relativiser quand on a encore un long chemin à parcourir, quand il n’y a pas de gain à portée de vue. C’est difficile de se motiver quand il y’a personne autour de nous pour nous rappeler notre progression ; c’est difficile quand la voix du doute devient plus forte que la voix de la raison. Et dans certain cas même, cette voix finit par nous convaincre, que l’on n’est pas compétent pour le job auquel on a été recruté ; qu’on n’a pas assez de connaissance sur certains sujets pour s’exprimer ou encore que l’on n’est pas a la hauteur de cet homme idéal qui (finalement) se présente à notre porte, alors à quoi bon lutter ?

Bref, vous l’avez compris, I was going through it.

Mais il y’a quelques jours pendant que j’essayais de trouver un film pour continuer a me morfondre, je suis tombé sur une vidéo YouTube qui en claire disait qu’il était important d’apprendre à se pardonner ses propres échecs. Pour cela, il faut prendre un bout de papier et littéralement écrire une lettre d’excuse a soit même. Ainsi, on se sentirait plus léger et surtout, on réaliserait qu’en fait toute ses pensées négatives n’étaient que dans nos têtes. Donc j’ai essayé l’exercice, et voici mes excuses à moi-même.

P.S : ça fonctionne.

 

Dear Moi.

Je m’excuse. Je m’excuse d’avoir été si dure avec moi-même. Je m’excuse de m’être mis une telle pression à tel point que je me suis arrêté d’avancer, par peur de l’échec. J’ai laissé les jours voire des mois m’échappés entre les mains à cause de cette peur. Je m’excuse de ne pas avoir atteint mes propres objectifs.

 Je suis désolée d’avoir pensé que je n’étais pas à la hauteur, que je n’étais pas prête, que je n’étais pas la bonne personne. Je m’excuse d’avoir été guidé par la peur plus que par la confiance en mes capacités. Je m’excuse de ne pas avoir eu foi en moi.

Je m’excuse de ne pas avoir eu confiance en mon instinct, d’avoir éteint cette voix en moi au profit de celle des autres. Je m’excuse de m’être forcée par moment à calquer mon attitude à celle des autres. Je m’excuse d’avoir pensé que jetais/je suis nulle. Je m’excuse de ne pas avoir cru en mon potentiel, d’avoir cherché l’approbation des inconnus pour me rassurer.

Je m’excuse de m’être comparé autres. Je m’excuse d’avoir laissé la société me définir et d’avoir laissé cette définition erronée de moi me suivre jusqu’à l’âge adulte.

Je m’excuse de n’avoir pas su lâcher prise au bon moment, d’avoir voulu tout contrôler pour me rendre compte que je contrôlais quedal. Je m’excuse d’avoir choisi par moment la logique plutôt que le risque. Je m’excuse d’avoir même chercher des excuses.

Je m’excuse aussi du gène que va occasionner cet exercice. Je me suis sous-estimée pendant très longtemps, le changement risque d’être violent pour ceux qui sont autour de moi. Ça va péter désormais.”

#Testimony

#BlackPower

#BlackBlogger

#MentalHealth

La course a la Bague – suite et fin.

Au vue des circonstances, je me suis dit que un petit retour sur ce post de l’année dernière pourrait en aider plus d’unes. Bonne Lecture

Donc dans la première partie j’ai parlé du fait qu’il y’avait cette soi-disant course a la bague ou j’avais l’impression que le but ultime dans la vie de certaines jeunes filles noires était de se marier. Bien sûr, cela n’est que mon humble opinion et je ne suis pas la pour juger ou critiquer qui que ce soit.

Mais comme la plupart des jeunes filles, j’ai été élevé dans l’optique que moi aussi un jour je me marierais (#LaVoixDeZazou)

J’ai eu cette chance que malgré la pression de la communauté ou de la société mes parents m’ont toujours supporté dans mes choix. Ils ont toujours exigé de moi d’être une femme accomplie avant d’être la femme d’autrui. C’est à dire, d’entreprendre des études ou même de faire une formation qui allait m’apporter une indépendance financière, d’explorer le monde, de me construire spirituellement etc…Une femme accomplie est une meilleure personne, une valeur ajoutée a la société et du coup dans toute les relations qu’elle entreprend. Elle apporte quelque chose sur la table !

Mais j’ai remarqué que chez les congolais, la réussite personnelle d’une femme n’a pas vraiment l’air de compter. On ne met pas l’accent sur l’accomplissement personnel d’une femme si le mariage ne fait pas partie de l’équation : travailler pour une entreprise que du Cac 40 #BossMove ou avoir une Bac + 7 mention spéciale, certains pensent que sans la clé du mariage, une femme n’a pas réussie dans la vie !!!

Mais malgré les efforts de mes parents, les remarques de certains proches ont résonné pendant longtemps dans mes oreilles « Faut pas attendre très longtemps car les hommes n’attendent pas ! » ou encore « les hommes n’aiment pas les femmes qui ont fait de longues études » ces phrases vous sont-elles familières ? Moi oui et le pire c’est de l’entendre de la bouche d’autre femmes. Peut-être qu’a leur temps c’était le cas, mais une femme qui à étudié ou qui est ambitieuse ne devrait pas faire fuir un Homme- un vrai…

Loin de moi l’envie d’expliquer ce que les effets toxiques du patriarcat, mais une chose est sure le facteur temps et une chose que l’on ne doit pas négliger…

Mais en réalité aucune de nous a le contrôle du temps. Certes les femmes sont dotées de cette horloge qui peut les restreindre, par exemple, a créer une famille. Mais la vie est pleine de surprise, un mariage, une maison ou un bébé a 22 ou à 42 ans, cela reste des évènements mémorables à célébrer ….

Il y’a du coup, une sorte de compétition implicite entre nous les filles, genre comme ci il n’y avait pas assez de bons partis qui courait les rues. Dès que l’un d’entre eux montre des signes de Husband Material c’est a dire deux trois RDV sur les champs, quelques mitos et surtout le St Graal, présentation a la famille et ça y’est, l’affaire est dans la poche. Certaines d’entre vous sont déjà prête à passer votre vie avec lui alors qu’il ne vous encore rien prouvé.

A force de courir après la bague, ces filles vont se précipiter sur tout ce qui brillent, en omettant les red flags qui se trouvent sous leur yeux…elles se retrouvent ainsi dans des mariages désastreux, vouer a l’échec, des mariages expressoou triple sec sans glaçons (qui brule la gorge la ) car à trop vouloir faire la fille bonne a marier, elles ne savent pas comment rester marier…

Savoir faire la cuisine, tenir sa maison et d’organiser un somptueux diner pour impressionner la belle famille ne sont pas des critères suffisant pour se jeter dans le mariage.

Il est important de se sentir accomplie, sans être dans la perfection. Posez-vous la question, qu’apporterez-vous a votre mariage si demain c’était le grand jour ? Cette question j’ai dû me la poser lorsque j’ai repris mes études à l’âge de 25 ans, sans économies and sans stabilité dans ma vie.

Avec l’âge qui avançait j’ai moi aussi était prise de panique. Et si mes tantes avaient raison ? et si j’avais une date de péremption ? J’ai fait la même erreur que beaucoup d’entre vous font, j’ai attendu…j’ai attendu que l’homme idéal se présente, j’ai mis en suspend certains de mes projets dans l’optique que je le ferais avec mon King. Mais une fois les études terminées le permis en poche et avec quelque sous dans le compte, mon Homme lui n’était pas encore arrivé, donc cela voulait-il dire que je n’avais pas réussi ma vie ?

Bien au contraire!

J’avais accomplie tellement de chose en quelque années en restant concentré sur mes objectifs que personne ne peut me dire qu’il me manque quoique soit. J’ai appris a connaitre ma valeur et j’ai rajoutée quelques taxes dessus. J’ai compris aussi que je n’étais pas prête à faire face aux difficultés qu’un mariage pourrait apporter car je ne m’étais pas prouver à moi-même que je pouvais surmonter mes propres difficultés seule.

 

Alors le conseil numéro un que je donne à toute ces jeunes filles qui sont en quête de la bague c’est d’abord d’apprendre à se connaitre soit même, et ce processus peut prendre quelques temps, voire quelques années. Rien ne presse !  Et surtout prendre son temps dans toutes choses: prendre le temps de voyager, de faire des rencontres bonnes et mauvaises, apprendre une nouvelle langue ou même de construire une carrière ou encore mieux de créer sa propre entreprise ! Les opportunités sont multiples et diverses.

Autre conseil ne vous donnez pas une date limite le genre « Je dois être marier avant X âge » c’est une des premières erreurs a ne pas faire, car cela augmente la pression et surtout comme je l’ai dit plus haut, nous avons aucun contrôle sur le temps. Au lieu dites-vous « Je me marierais quand je serais accomplie, ou quand je serais totalement heureuse » si vous vous sentez prête à 24 ans c’est génial, et si vous vous sentez prête passé 50 ans, c’est tout aussi bien.

Et enfin dernier conseil, ne vous comparez surtout pas aux autres ! Chacun sa route, chacun son chemin comme le dit la chanson (dédicace aux plus anciennes) ! la plupart de vos amies en réalité vous montre une image édulcorée de leur relation donc vous vous comparez a une vidéos de 10 secondes sur TikTok ou a un filtre de snap ! Concentrez-vous sur vous, et le reste viendra en temps en en heure !

D’ailleurs ne passez pas non plus votre temps à lire les magazines ou a regarder toutes les vidéos sur les 10 manières de trouver l’âme sœur, je les ai essayé et ça ne marche pas #okuuuurrr

 Tout est NOIR. All Black everything.

Difficile de trouver les mots justes. Dans un monde en couleur, tout est devenue très sombre récemment.

Etrange comme tout peut basculer en une fraction de seconde. Un jour on planifie tout une année de folie (NEW YEAR NEW ME YA DIG ?!), le lendemain on chante à tue-tête a un concert et puis un matin on se réveille avec une pandémie qui menace la terre entière. Et quand on pense avoir fait le nécessaire pour se protéger (gardez vos masques s’il vous plait) et reprendre un semblant de vie normale, voilà que l’arrestation d’un homme noir fait polémique.

8 min 46.

Tel un mini court métrage. Avec du suspense à en perdre…le souffle #ICantBreathe (mauvais jeu de mot). J’ai regardé la vidéo jusqu’au bout.

Car jusqu’au bout j’y ai cru. J’ai cru à une fin heureuse, comme dans les films où le héro n’est pas si invincible que ça mais que le vilain n’est pas si méchant que ça. J’y ai cru. J’ai cru que le policier allait lâcher prise ; jusqu’au bout j’ai cru qu’il y’avait de l’espoir, un espoir pour un monde meilleur, un monde ensemble, un monde en couleur. Donc j’ai regardé la vidéo jusqu’au bout, comme hypnotisé par ces images, incapable de détourner le regard. 8 minutes 46 seconde. Une execution.

Alors oui, des vidéos montrant un homme noir se faire tuer par les forces de l’ordre sont nombreuses. Et comme à chaque fois, les Hashtag se sont multiplié et les photos/vidéos se sont partagé sur la toile. Tel un cirque.

A l’extérieur du cirque, le débat est ouvert, le linge sale se lave à coup de screenshots #ThisIsYou et de débalage de statut. A l’ère où tout est filmé, les spectateurs de la première heure se sentent dans l’obligation de partager son opinion ; le trop plein d’information qui fustigent la communauté dominante attise leur colère car la question se pose: notre société serait-elle raciste ?

Les Uns disent que ce n’est qu’aux Etats Unis, « la France est immune de tout cela » les autres disent que George Floyd n’était « pas un enfant de cœur, c’est un criminel, un drogué, pourquoi en faire un martyr ?» s’exclame Éric Z., le cracheur de feu.

Les autres trouvent même des justifications : bein oui si les noirs se tuent entre eux, pourquoi crier au scandale quand un blanc le fait ? Les médias et journalistes multiplient les bourdes, les « alliés », anciens spectateurs, demandent à être éduquer sur leur white privilège et les micro-agressions; les marques changent leur image car ils se souviennent tout d’un coup de leurs consommateurs colorés.

C’est drôle quand le clown ne fait plus rire, tout le monde est au diapason.

A l’intérieur du chapiteau, la situation ne s’arrange pas. Ça s’entretue pour savoir qui a le droit de faire partie du mouvement ou pas, Buy Black (mais que faisiez-vous avant ?!), le All Live Matter vs Black Lives Matter fait encore débat même chez certains noirs, le syndrome de Stockholm de certains de nos frères et sœurs fait froid dans le dos….

Mais le « show must go on ». Force est de constater que l’unité dans la communauté noire ne se fera pas à coup de post insta ou de manifestation pour Adama….

Bref, tout est noir.

 

#GirlDad

Fevrier.

Le mois de l’amour. En célébration du mois de l’amour, je ne vous donne pas un mais deux posts ce mois-ci.

Etre un aficionado de la fête la plus cliché de l’année ou pas, on ne peut le nier que le mois de Février est souvent associé a l’Amour (et au Black History).

Alors non je ne ferais pas de grand discours sur l’amour, chères lectrices , vous savez très bien que je tiens le flambeau olympique du plus long célibat.

Cependant, la St Valentin c’est aussi la célébration de l’amour en general.

Aujourd’hui je voudrais vous parler de l’amour entre un père et sa fille. Je ne sais pas si vous êtes collé sur les réseaux comme moi, mais j’ai remarqué un récent hashtag, le #GirlDad qui célèbre la relation que les pères entretiennent avec leur fille. C’est assez mignon de voir toute ces photos de père posant fièrement au côté leurs filles car bien trop souvent la société nous fait comprendre à nous les filles, qu’un père qui n’a pas eu de fils, c’est qu’il lui manque quelque chose.

Mais après l’annonce de la mort de Kobe Bryant aux cotés de 8 autres personnes dont sa fille Gigi, 13 ans, l’afflux de photos entre pères et filles sur la toile ont affluées. La fierté d’un père pour sa fille n’a pas d’égale, et Kobe Bryant nous l’a démontré a plusieurs reprise.

A voir les photos des deux, je ne peux pas rester de marbre.

Je pense a mon père, cet homme aimant qui m’a montré et continue de mon montrer un amour infini. Celui qui a contrer des vents et marées pour nous offrir ce qu’il n’avait pas forcement eu dans son enfance. Celui qui m’a appris à lacer mes chaussures, m’a aidé (et forcé) à apprendre mes tables de multiplication, celui qui m’a offert mon premier vélo. Il m’a écouté réciter a tue tête les fables de La Fontaine par cœur et m’a aussi appris a mettre mes barres sur les T et les points sur les I,

Un père tendre qui passait des heures et des heures a m’apprendre l’histoire du Congo, m’a appris a distinguer le bien du mal et surtout de se méfier des apparences. Il m’a couvert de ses prières et de sa protection, il est ma source intarissable de connaissance. Il m’a appris a ne jamais accepter la médiocrité venant des hommes, ni la mienne d’ailleurs.

En clair, j’ai le meilleur des papas.

Je me sens particulièrement touchée par toute ces filles qui ne connaissent pas ce genre d’amour, celui d’un père aimant et bienveillant, celui d’un guide, d’un leader.  On dit que le premier amour d’une fille c’est son père.

Mais quand ce père est absent parce que partit trop tôt rejoindre les anges ou partit tout court #Lâches, comment ressentir ce sentiment ?

Donc ce petit post est pour toutes les petites et grandes filles, avec des pères qui ne sont que l’ombre d’eux même à cause de l’alcool, de la drogue ou même de la maladie, ou ceux qui ne peuvent plus compté le nombre de conquête a leur actif au grand désarroi de leur femme et enfants, ceux qui marquent la vie de leur propre petite fille d’une façon indélébile…La liste est longue des Pères imparfaits, et les conséquences se font sentir souvent des décennies plus tard. Le choix de son conjoint se fait souvent par rapport au rapport avec son père, qu’on le déteste ou qu’on l’aime, il est le point de repère, la moyenne médiane.

Alors oui si le papa n’est pas là, regardez autour de vous, il y’a souvent une personne qui peut faire office de modèle. Ce point de rePère, vous pouvez l’avoir avec un parent proche comme un oncle ou un grand père. Ce n’est pas parce que votre père n’est pas/peu/plus là que vous ne trouverais pas quelqu’un qui pourrait remplir les critères. Les liens du cœur sont souvent plus fort que les liens du sang.

 

Donc oui, a toutes les #GirlDad

 

Bonne Saint Valentin a vous les filles.