Le FC Molimu Santu

Après le phénomène des CEO et autre Coach du Net nous voilà avec les TTS, veut dire Très Très Spirituel.

Le TTS sévissent dans toute les religions mais ici je décrirais principalement les chrétiens, mais j’en suis sûre que les non chrétiens reconnaitront leurs frères d’armes.

Le Très Très Spirituel est comme son nom l’indique une personne qui se sent spirituellement supérieure à la moyenne, qui décide de propager la bonne nouvelle à n’importe quel heure et n’importe quel moment, souvent en vous demandant d’imiter ou d’adopter un comportement définis selon leur dogme.

Les TTS font partie du FC ‘Molimu Santu’ (esprit saint) ou FC ‘Brule en Moi,’ Ils sont des membres très actifs de la sphère Twitter et autres réseaux sociaux, surveillent vos faits et gestes ,toujours à imposer leur vue comme étant le seul chemin de la vérité. Ils décident de ce qui est saint ou pas, des musiques a écouter ou pas, des conversations à avoir ou pas, tout ça au nom de la religion.

Durant le premier confinement, ils se sont emparés de Twitter/Instagram/TikTok live pour vous décrire ce qui est « une femme vertueuse » ou comment vivre « dans le monde sans être du monde ». Leur mode d’opératoire est souvent le même, message biblique sur WhatsApp ou sur Facebook avec vidéos a l’appui de témoignage souvent en anglais ou même en hébreux. D’ailleurs ils étaient tous médecins lors du premier confinement, ce sont eux qui vous ont envoyés les chaines sur WhatsApp des formules miracles pour vaincre la corona. Souvent dans les palabres et débats les TTS font souvent la concurrence avec d’autres TTS, à base de Wenge BCBG vs Wenge Maison Mère en 1999, ils ne peuvent s’empêcher de commenter sur tout ce qui bouge. Ils envoient régulièrement des invitations à leur conférence « Jeune Chrétiens Ambitieux » ou « 4 jours contre les Démons » . Mais lorsque vous déclinez l’invitation, vous êtes perçus comme des Jezabel et autre Judas a qui l’on doit adresser des prières spéciales.

Il existe plusieurs catégories de TTS mais voici une petite liste non-exhaustive des plus connus :

Les frères/sœurs en crise

Leur foi dépend essentiellement de leur saute d’humeurs. Plus précisément des sautes d’humeurs de leur  boyfriend/girlfriend. Si leur relation roule sur l’or, c’est à peine si on les voit. Ils ne sont jamais disponibles, ne répondent jamais au téléphone, trop « busy » à jouer au scrabble j’imagine. Par contre si leur relation leur donne du piment, voilà qu’ils nous déroulent tous les versets de la Bible en LETTRE CAPITALE sur les réseaux, histoire que le Diable s’éloigne de leur problème.

Incapable d’exprimer le fond de leur pensé face à face, leurs subliminaux sont des vidéos du pasteur Tunassi ou des théories sur les illuminatis sortis tout droit de YouTube. Ils ne vous jugent point mais en réalité votre train de vie les dégoute. Les mêmes qui suivent vos histoires de fesses avec passion sont les mêmes qui, une fois confronter à leur misérable vie vous sorte « Je prierai pour toi » Sis, à voir comment tu conduis ta vie, tu as besoin de tes prières plus que moi…

Element reconnaissable: leur bio contient souvent une bague de fiançailles 💍 avec un verset biblique Jérémie 7:7. les soeurs en crise font aussi partie du très célèbre FC Kanga Motema…

Les « Ne touchez pas à mes oins »

Eux sont intéressants à observer. Ils se font passés pour les cérébraux du groupe, toujours un livre/verset/vidéo à vous proposer pour illustrer leur propos. Regards réprobateurs, commentaire cassant, ils ont réponses à tout,; facilement reconnaissables car eux ont toujours connus l’église. Donc pas de remise en question, eux n’ont jamais fait partis du “monde”. Ils vous déconseillent d’écouter les chanteurs folklores car « ça ne glorifie pas le très haut » ou que “en tant que chrétiens…”

Mais quand il s’agit d’expliquer ou de commenter sur des phénomènes de société comme le fameux BLM mouvement ou les frasques de leur leader charismatique ou encore les viols ou autres sévices commis au sein des églises, là ils bottent en touche et ferment les yeux  prétendant être Ray Charles.  Ce comportement explique sans doute le nombre de pédophiles cachés qui portent la soutane…

Element reconnaissable: Ils ne regardent pas TraceTV mais ils sont souvent au courant des dernières ten(dances)….

Les Frères Zélés,

Sans doute la pire catégorie des TTS. S’il y’a un équivalent du FC Drapeau chez les religieux, ceux-là remportent la palme d’or. Le plus souvent se sont les nouveaux convertis qui pensent connaitre les écrits mieux que ceux qui ont baignés dedans ,voire même ceux qui l’ont étudié officiellement ; ils prennent les écrits sacrés à la lettre à tel point qu’il faudrait penser à calmer leurs ardeurs quand il s’agit de lapidation…Les frères zélés n’ont pas réponse à tout et c’est sans doute ça qui les frustrent. Ils apprennent donc par cœur tout ce qu’il y’a à savoir sur la religion, tel des robots vous récitant le verset saint a la virgule près en vous rappelant au passage vos mauvais comportements.  Mais la pratique reste à désirer…

Ils se lavent, mangent, prient pour leur pasteur plus qu’ils ne prient pour eux même. Incapable de penser par eux même, ils ont besoin de consulter leur congrégation avant de prendre une décision. Leur eglise c’est leur vie, le pasteur est leur psychologue voire leur psychiatre. Et si vous essayez de les bousculer un peu ou de challenger leur façon de penser, eux aussi bottent en touches mais comme ce sont des radicaux ils n’hésiteront pas à vous bloquer, bien oui, vous êtes la main gauche qu’il faut coupé, une source de chute…

Element reconnaissable: “La parole nous dit que..” a chaque entrée de phrase.

L’Equipe Marketing.

Sans l’approbation de leur père spirituel, ce n’est pas la peine d’espérer une réponse. Ce sont des anciens zélés qui ont finis par pratiquer (d’après eux) ce qu’ils prêchent à quelques détails près.  Véritable porte drapeau de leur congrégation, ils en font la pub à chaque occasion à base de « Chez nous, c’est l’onction » Leur eglise, on dirait Wakanda, the best league in the game.

Ils sont véritablement l’équipe marketing et communication de l’église.  Places en premières lignes pour représenter l’église ils sont souvent très charismatiques , beaux et charmants. Ces TTS là vous invitent chaque dimanche à leur église et ce même si vous avez DEJA une église et souvent chaque dimanche une nouvelle orde de jeunes filles ou de jeunes garçons tout aussi beau viennent grâce a eux….

Affairé des derniers gossips, (ils sont jamais très loin du bureau du pasteur) c’est souvent eux qui propagent les rumeurs. Equipe communication je vous dit.

Elément reconnaissable: Il possède une prétendue autorité que les ainées leur ont accordé ( chantre, protocole, leader de l’ecodem et autre salamalek)

Les « Jeremy 7.7»

Les fainéants du FC, eux ils attendent seulement la balle de match.

« le diable et ses followers veulent me voler la victoire ». Donc à chaque échec, par exemple échec aux examens, c’est forcément le Diable, le fait qu’ils n’aient pas révisé tout au long de l’année car trop occuper à aller de retraite en retraite, ça n’a rien à voir. Ils sont s’y important que le Diable lui-même s’occupent personnellement de leur cas.

Ils n’ont que le mauvais œil dans la bouche, ils sont très secrets sur tout ce qui se passe dans leur vie car oui, les diablotins et autres esprits malins, en claire VOUS, sont partout. Ah. Aucune responsabilité ne peut leur être incomber : c’est soit l‘esprit saint qui agit en eux quand il s’agit d’une bonne nouvelle mais quand c’est une mauvaise nouvelle, ce n’est pas de leur responsabilité. Le problème avec ce type de personne c’est qu’ils se contentent d’être des victimes.

Celles qui font la course à la bague font partis de ce groupe ci, car si elles ne sont pas encore mariées a 22 ans c’est « parce que le diable ne veut pas que je sois mariée car il sait la force que cela va m’apporter » mais ton sale caractère-là et la diarrhée verbale qui sort de ta bouche, impolie de ton état, ça on en parle ou pas ?

Elément reconnaissable: Vidéo en favori sur le profil Youtube “Story time du jour où je suis sortie avec le fils de satan”

Bref la liste et bien évidement non exhaustive , et bien que j’en rigole,  avoir un environnement toxique a l’église a des conséquences. Gardez les yeux ouverts…

The Bucket List

J’abuse.

Je prends de longues pauses comme ça sans prévenir.  Ce n’est pas comme si je n’écrivais pas d’articles, je ne les publie pas, nuance. Ma procrastination a atteint son apogée depuis la pandémie et il m’est plus difficile de sortir de mon imposter syndrome qu’avant. But you know what ? We move comme dirait les anglais.

 

Ces deux dernières années ont été très étranges mais le paranoma (autre nom de miss rona) a vraiment bouleversé mon rythme de croisière. Donc après une année bien chargée en émotion, me voilà en route pour des vacances bien méritées. Direction le pays au drapeau rouge, noir, blanc et vert, le Kenya. Après avoir vu des millions de reportages sur le pays d’où l’on peut apercevoir le Kilimandjaro, il fallait que je voie ça de mes propres yeux. And Oh Boy ! J’en ai pris plein la vue.

 

Alors l’Afrique, oui j’ai déjà fait, Congo plus précisément Kinshasa, mais à part ça rien d’autre.

L’Afrique. Ce continent vaste de 54 pays, de millions de tribus, ethnies, dialectes, coutumes m’a toujours attiré mais sans plus. Faut dire que l’Afrique qui est montré et souvent au-dessus ou très en dessous de nos attentes, il n’y’a jamais de juste milieu.

Du coup quand l’idée s’est présenté de voyager avec un groupe d’inconnus dans le pays des Maasai, j ’ai sauté sur l’occasion (vous avez saisi ?! sauté ? Maasai ?! ok never mind.)

 

Afro Black 

J’ai voyagé avec Noir Nomad, une agence qui s’occupe de l’organisation de circuits/séjours sur le continent. J’ai l’habitude de voyager avec des amies mais c’était une première de voyager avec des inconnus, sauf une (Hey Rita) L’ambiance était top et tout s’est très bien passé, le choix des hôtels et des activités étaient au point et l’hospitalité des kenyans et tanzaniens était à la hauteur. Tout y était vraiment, même les petits quacks mais ça, ça fait aussi partis des voyages.

La chose que j’ai moins aimé dans tout ça c’était la visite au village Masai, qui pour moi n’était qu’une supercherie. Une activité qui attire les touristes du monde entier mais qui du coup, a perdu de son authenticité.

 

Le Welcoming était parfait, des hommes noirs portant leur attirails rose et rouge sang c’était magnifique. Moi ravie, je sors mes 32 dents mais le déclic n’y est pas. Je ne sais pas, je pensais que j’allais verser une larme à cause de l’émotion ou quelque chose. Mais non, je n’ai rien ressenti ou presque rien. Dommage car les photos sont stunning…

On nous a expliqué plus tard que les pratiques de Maasai avaient changé avec le temps, et comme le capitalisme ne connait pas de frontières, même à 6 heures de route de Nairobi sur la terre des lions et des girafes, les Maasai eux aussi devaient se mettre au diapason. Tout est une occasion pour vendre/acheter. On nous a expliquer qu’ils essayaient de survivre tant bien que mal, et tous les moyens étaient bon pour faire du profit quitte à nous faire un remake de terre inconnus…

 

Je pourrais passer des heures à parler de la bouffe, des sublimes paysages, du coût de la vie sur place et autres tips pour black traveller, mais vu le nombre croissant de blog et page d’instagram pour « afro voyageur » vous avez l’embarra du choix.

 

Sans transition, en parlant d’ afro word, une question me turlupine. Pourquoi dès qu’il s’agit d’un business destiné a la communauté noire, les francophones (souvent nous) se sentent dans l’obligation de rajouter le mot AFRO ?

AFRO VEGAN

AFRO VOYAGEUR

AFRO TRADER

AFRO FOOD ??

En quoi l’afro-voyageur diffère de la définition du voyageur ? Arrêtez cette tendance s’il vous plait et soyez plus créatifs. Si vous voulez qu’on vous prenne au sérieux vous créateurs d’afro contenus en tout genre, commencez par prendre au sérieux votre travail et arrêtez de limiter vos activités à une définition subjective de « l’afro-mouvement ». Nous, consommateurs, n’avons pas besoin qu’on nous rappelle que nous sommes des africains ou des descendant d’africains. We. Know. That.  Si je vais à un restaurant, rajouter afro ne va pas me faire changer d’avis si le service est naze, et quand je voyage, je ne vois pas en quoi être une « afro voyageuse » change quelque chose, ça ne me dispense pas de me faire dépouiller comme un blanc, car aux yeux des locaux, je suis une touriste, point.

 

Bref. Revenons a nos girafes.

 

La deuxième partie du voyage c’est fait en Tanzanie et plus précisément au Zanzibar.

Une eau bleue que je ne peux pas décrire. Des plages au sable fins, des couchés de soleil comme des films bref, une ile paradisiaque ou il y fait bon vivre.

Zanzibar c’est aussi une destination qui faisait partie de ma bucket list pendant des années. J’ai toujours rêvé de faire cette destination mais c’était au-dessus de mes moyens et pour être complètement honnête, je pensais que c’était le genre de destination où tu pars en mode #Baecation. Aller en Baecation sans le Bae, ce n’est pas sexy hein.  Donc pendant longtemps j’ai retardé les destinations paradisiaques comme Zanzibar mais aussi des restaurants, des sorties ou autres activités qui selon moi se ne faisaient qu’a deux. Belle erreur.

Avec du recul je me rends compte à quel point j’ai perdu mon temps. Mais j’ai compris deux choses : d’une, il ne faut pas s’arrêter de vivre en attendant un bae et de deux, il n’y pas de véritable bon moment, il faut saisir l’occasion quand elle se présente. Par exemple, Il ne faut pas attendre le parfait post pour publier sur son propre blog ahah.

 

On fait tellement une fixette pour les meilleures conditions soient réunis qu’on finit par rater l’essentiel. Il faut saisir l’occasion qui se présente a nous, même si on ne se sent pas prêts. Le jour où j’apprendrais à suivre mes propres conseils, je vous assure que vous êtes morts dans le game, je vais tout peter.

 

C’est ça aussi voyager. C’est de voir la vie sous une nouvelle perspective, un nouveau prisme. C’est d’être impressionné par la traversée d’un troupeau d’éléphants et la beauté de la nature et d’être déçu par la nature humaine ou bien d’être surpris de voir le changement que deux semaines peuvent opérer sur notre vie.

 

Pas si Mignonnes

Attention spoiler alerte.

Loin de moi de me prétendre être critique de film. Je ne suis qu’une simple spectatrice d’un film qui a fait et qui fait encore couler beaucoup d’encre. Manque de bol, il va en faire couler aussi sur ce post.

Alors, je vais éviter de rentrer dans la polémique Netflix et de son affiche outre atlantique. Ayant la chance d’avoir été en France pendant la promotion du film, je ne me suis pas laissé engouffrer par le tollé que la bande annonce ou encore l’affiche a pu susciter.  Je vais aussi ignorer les menaces faites à la réalisatrice #MaimounaDoucouré. Si vous connaissez son travail, alors vous savez que ses accusations ne sont pas fondées.

Alors #Mignonnes, ou Cuties en anglais, est un film coup de poing.  Il n’est pas fait pour un public amateur de magazines peoples ou qui fait des soirées rattrapages sur les Anges de Marseille (ou un truc du genre). C’est pour un public averti et qui est sensible aux intentions de la réalisatrice, donc coeur sensible s’abstenir.

Ce que je remarque avec ce film c’est qu’au-delà de l’émotion que la bande annonce a pu susciter, il divise aussi dans son interprétation: très peu de personne l’on comprit.

On suit l’histoire d’Amy, jeune collégienne dans un nouveau quartier qui essaye de se faire accepter. Jusque-là, rien d’alarmant. Après quelques rejets et humiliations, elle finit par obtenir la validation de la reine des abeilles et intègre donc son club de Twerk.

Tout y est: des pré-adolescents en chaleur a la recherche d’une identité, des crêpage de chignons, de la danse et de la musique Reggaeton en fond sonore. L’élément perturbateur en réalité c’est les réseaux sociaux: acteur ominipresent du film, qui construit et détruit le quotidien de ces enfants. Tout est une question de ‘bad buzz’ pour la génération Android, qui n’hésite donc pas a aller de plus en plus loin pour se sentir validée.

Dès le début du film, j’ai pu m’identifier à cette fille qui essaye tant bien que de mal de trouver sa place. Un peu comme Amy, je voulais me faire accepter. Comme elle, je me suis faites rejeter, chahuter et même humilier (les réflexions sur son manque de popotin ou la scène du sac qu’on balance avec toutes les affaires par terre m’est très familière). Mais la différence vient du fait que ma famille a été ma fondation, au moment où j’en avais le plus besoin. J’ai pu me reposer sur elle et elle n’a pas hésité à me remettre sur le droit chemin (à coup de ligogo #Team243) quand je déviais. Et surtout je n’avais pas les réseaux sociaux. Ces outils qui me connectent au monde mais aussi me pourrissent la vie, sur lesquels je passe beaucoup trop de temps. Telle une addict qui a besoin de sa dose, je passe de Twitter/Insta/Facebook ou encore Snap a la recherche du trip de plus. En tant qu’adulte j’ai un soit disant recul sur le sujet mais les enfants d’aujourd’hui n’ont pas ce luxe.

Dans une société où le monde est à portée de main et de clics, les parents sont souvent déconnectés de l’univers de leurs enfants, de ce qui les touchent ou même de ce qu’ils regardent. Par exemple, dans les clips de ma génération les chanteurs RnB faisait la sérénade à leur copine sous la pluie et en pleurant «One Wish».

Ce qui change des chansons très suggestives dont les enfants d’aujourd’hui ont accès en permanence sur leurs smartphones. Pour voir un clip de Lil Kim a mon époque, il fallait avoir MTV Base et attendre la version Uncensored à partir de 22:30 pour le FC CoucheTard. Mais Lil Kim n’était pas un modèle de vertus, donc pourquoi s’attendre à ce que C*rdi B ou Ari*na Gr*nde le soit? Depuis quand les célébrités sont-elles devenues des modèles sur lequel nos enfants sont sensé prendre exemple ? Sommes-nous devenus si médiocres pour qu’une K*lie Jenn*r devienne une source de réussite pour nos jeunes filles ?

Alors que font les parents dans tout ça, vous me direz.

Dans le film, en plus de gérer les problèmes de son foyer, la mère, totalement dépasser par la situation, n’a tout simplement pas le temps de gérer les émotions de sa fille (ou peut être n’a-t-elle aucune idée de comment gérer cette situation) Elle voit sans voir, trop aveuglée par ces propres soucis. Elle-même subit ses propres pressions culturelles et sociales. Le regard de la communauté est tout aussi présent et pesant que celui des followers d’Amy. Belle parallèle.

La pression de la culture, qui est TRÈS présente dans le film : la scène ou la mère doit appeler ses amies pour annoncer l’arrivée de sa co-épouse , cette tante qui surveille ses faits et gestes… C’est une performance au quotidien, de vouloir montrer que tout va bien alors que tout va mal. Nous sommes d’excellents acteurs (et encore) mais nos enfants eux ne savent plus distinguer le vrai du faux, le réel du virtuel.

Ce que le film met en exergue c’est notre faute collective, à nous les adultes. Nous avons sexualisé cette société à tel point que nos enfants reproduisent ce que nous consommons.  C’est dur de voir « the Monsters we’ve made ». Voir les scènes où les petites se trémoussent était un supplice: car ce sont des enfants qui essayent d’imiter les grandes avec beaucoup trop de justesse. Ces enfants nous copient et l’image qu’ils nous renvoient perturbe. L’effet miroir est écœurant et je comprends les détracteurs du film. Mais pour ceux et celles qui disent que le film risque d’attirer les pédophiles,  ces criminels n’ont pas attendus la sortie d’un film pour faire ce qu’ils font…

Certes, le monde de la technologie avance très vite et que sans doute, certains grands de ce monde ont un agenda ou ils sacrifient l’innocence de nos petits, mais ne faisons pas l’autruche sur le monde qui nous entoure. Ne nous cloitrons pas dans les églises ou les mosquées en pensant que la-bas, le monde y est plus doux. Toutes ces images suivent les enfants peu importe où ils se trouvent: la scène où Amy regarde ces clips dans une salle de prière en est un parfait exemple. Et la scène où sa mère et sa tante lui font un “exorcisme”prouve que nos réponses sont souvent a coté de la plaque et que l’on mélange tout, mais ça c’est un autre sujet. Ne nous couvrons pas les yeux sur les erreurs que nous commettons car on ne récolte que ce que l’on sème.

Qu’avons nous semé pour nos enfants ? Et surtout, avons-nous arrosé cette semence ou est-ce aux réseaux sociaux de faire le reste du travail?

#Un Nouveau Depart

Bonne et Heureuse Année 2019 !(Avec un mois de retard bien sur)

Nouvelle Année veut dire nouvelle Résolutions ! pour les gens normaux, Cest “New Year New ME” (Nouvelle Année, Nouvelle Moi) mais pas pour moi.

New Year SAME Me (Nouvelle Année, Toujours la même) LOL

Juste une version 2.0 un peu comme l’Iphone.

Cela fait un moment que je n’ai pas écrit. Jaurais voulu vous dire que cétait dû a une raison noble comme le syndrome de la page blanche mais je ne suis pas imparfaite pour rien duh ! Non, jai souffert du syndrome de la « Peur de te lancer ». Une maladie horrible, qui paralyse physiquement et mentalement et qui empêche de faire les choses auquel on tient tant. Je me bats contre moi-même, contre mes doutes et mes craintes tout en me battant dans une société qui exige de moi le meilleur. Cette maladie touche les petits et grands mais est beaucoup plus visible chez les plus peureux dentre nous. Je suis en rémission et pense être en bonne voie de guérison, mais les rechutes sont à prévoir ah !

Ces deux dernières années ont été plutôt intenses et pour honnête, écrire et collecter vos histoires na pas été ma première priorité. Bien que l’idée première du blog fût que chacune d’entre nous raconte son histoire, son parcours, ses batailles, ses défaites et ses victoires avec nos propres mots, il m’a été difficile de collecter le plus de témoignages pour rendre cette page plus fluide.  En revanche jai adoré les entendre et je pense quil est temps pour moi de vous les raconter

Alors oui, les Imparfaites, je suis de retour, ma plume est acérée, mes oreilles sont a laffut et mes lunettes visser sur mon nez. Je viens perturber le statut quo, celui qui nous fais croire que tous dans ce monde se doit detre parfait. Jai décidé de réorienter cette page et de donner mon avis sur le monde. Je vais tacler des sujets qui dérangent, qui questionnent ou qui sont encore tabous alors âmes sensible sabstenir

Bien sur, cette page reste ouverte au dialogue et, aussi imparfait quils puissent etre, vos commentaires et opinions comptent et pour pouvoir comprendre les choses il faut en parler, ouvertement. Nhésitez pas à faire un tour sur la page Facebook du site, ou je collecterais vos histoires pour celles qui veulent les partager (anonyme oui je sais). 

Tous mes meilleurs vœux pour cette nouvelle année, appelons l’année 2019, l’année du Nouveau Départ…