Ça fait des mois que je repousse l’échéance mais je n’avais pas d’inspiration pour écrire. Cette année a été beaucoup plus dure que d’habitude et pour être totalement honnête, j’étais dans l’émotion. En gros et pour faire court, je n’ai pas l’impression d’avoir avancé mais plutôt d’avoir fait du sur place. Aucune victoire, échecs après échecs, déceptions sur déceptions. Toutes les années ne sont pas des célébrations, et cette année me l’a définitivement prouvée.
Je sais que j’avance, à mon rythme, et que la société appuyée par les réseaux sociaux ont tendance à faire croire à un certain retard. La plupart du temps j’arrive à me détacher de tout ça et à relativiser
Mais par moment, c’est difficile d’être détacher ou de relativiser quand on a encore un long chemin à parcourir, quand il n’y a pas de gain à portée de vue. C’est difficile de se motiver quand il y’a personne autour de nous pour nous rappeler notre progression ; c’est difficile quand la voix du doute devient plus forte que la voix de la raison. Et dans certain cas même, cette voix finit par nous convaincre, que l’on n’est pas compétent pour le job auquel on a été recruté ; qu’on n’a pas assez de connaissance sur certains sujets pour s’exprimer ou encore que l’on n’est pas a la hauteur de cet homme idéal qui (finalement) se présente à notre porte, alors à quoi bon lutter ?
Bref, vous l’avez compris, I was going through it.
Mais il y’a quelques jours pendant que j’essayais de trouver un film pour continuer a me morfondre, je suis tombé sur une vidéo YouTube qui en claire disait qu’il était important d’apprendre à se pardonner ses propres échecs. Pour cela, il faut prendre un bout de papier et littéralement écrire une lettre d’excuse a soit même. Ainsi, on se sentirait plus léger et surtout, on réaliserait qu’en fait toute ses pensées négatives n’étaient que dans nos têtes. Donc j’ai essayé l’exercice, et voici mes excuses à moi-même.
P.S : ça fonctionne.
“Dear Moi.
Je m’excuse. Je m’excuse d’avoir été si dure avec moi-même. Je m’excuse de m’être mis une telle pression à tel point que je me suis arrêté d’avancer, par peur de l’échec. J’ai laissé les jours voire des mois m’échappés entre les mains à cause de cette peur. Je m’excuse de ne pas avoir atteint mes propres objectifs.
Je suis désolée d’avoir pensé que je n’étais pas à la hauteur, que je n’étais pas prête, que je n’étais pas la bonne personne. Je m’excuse d’avoir été guidé par la peur plus que par la confiance en mes capacités. Je m’excuse de ne pas avoir eu foi en moi.
Je m’excuse de ne pas avoir eu confiance en mon instinct, d’avoir éteint cette voix en moi au profit de celle des autres. Je m’excuse de m’être forcée par moment à calquer mon attitude à celle des autres. Je m’excuse d’avoir pensé que jetais/je suis nulle. Je m’excuse de ne pas avoir cru en mon potentiel, d’avoir cherché l’approbation des inconnus pour me rassurer.
Je m’excuse de m’être comparé autres. Je m’excuse d’avoir laissé la société me définir et d’avoir laissé cette définition erronée de moi me suivre jusqu’à l’âge adulte.
Je m’excuse de n’avoir pas su lâcher prise au bon moment, d’avoir voulu tout contrôler pour me rendre compte que je contrôlais quedal. Je m’excuse d’avoir choisi par moment la logique plutôt que le risque. Je m’excuse d’avoir même chercher des excuses.
Je m’excuse aussi du gène que va occasionner cet exercice. Je me suis sous-estimée pendant très longtemps, le changement risque d’être violent pour ceux qui sont autour de moi. Ça va péter désormais.”
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