La course a la Bague – suite et fin.

Au vue des circonstances, je me suis dit que un petit retour sur ce post de l’année dernière pourrait en aider plus d’unes. Bonne Lecture

Donc dans la première partie j’ai parlé du fait qu’il y’avait cette soi-disant course a la bague ou j’avais l’impression que le but ultime dans la vie de certaines jeunes filles noires était de se marier. Bien sûr, cela n’est que mon humble opinion et je ne suis pas la pour juger ou critiquer qui que ce soit.

Mais comme la plupart des jeunes filles, j’ai été élevé dans l’optique que moi aussi un jour je me marierais (#LaVoixDeZazou)

J’ai eu cette chance que malgré la pression de la communauté ou de la société mes parents m’ont toujours supporté dans mes choix. Ils ont toujours exigé de moi d’être une femme accomplie avant d’être la femme d’autrui. C’est à dire, d’entreprendre des études ou même de faire une formation qui allait m’apporter une indépendance financière, d’explorer le monde, de me construire spirituellement etc…Une femme accomplie est une meilleure personne, une valeur ajoutée a la société et du coup dans toute les relations qu’elle entreprend. Elle apporte quelque chose sur la table !

Mais j’ai remarqué que chez les congolais, la réussite personnelle d’une femme n’a pas vraiment l’air de compter. On ne met pas l’accent sur l’accomplissement personnel d’une femme si le mariage ne fait pas partie de l’équation : travailler pour une entreprise que du Cac 40 #BossMove ou avoir une Bac + 7 mention spéciale, certains pensent que sans la clé du mariage, une femme n’a pas réussie dans la vie !!!

Mais malgré les efforts de mes parents, les remarques de certains proches ont résonné pendant longtemps dans mes oreilles « Faut pas attendre très longtemps car les hommes n’attendent pas ! » ou encore « les hommes n’aiment pas les femmes qui ont fait de longues études » ces phrases vous sont-elles familières ? Moi oui et le pire c’est de l’entendre de la bouche d’autre femmes. Peut-être qu’a leur temps c’était le cas, mais une femme qui à étudié ou qui est ambitieuse ne devrait pas faire fuir un Homme- un vrai…

Loin de moi l’envie d’expliquer ce que les effets toxiques du patriarcat, mais une chose est sure le facteur temps et une chose que l’on ne doit pas négliger…

Mais en réalité aucune de nous a le contrôle du temps. Certes les femmes sont dotées de cette horloge qui peut les restreindre, par exemple, a créer une famille. Mais la vie est pleine de surprise, un mariage, une maison ou un bébé a 22 ou à 42 ans, cela reste des évènements mémorables à célébrer ….

Il y’a du coup, une sorte de compétition implicite entre nous les filles, genre comme ci il n’y avait pas assez de bons partis qui courait les rues. Dès que l’un d’entre eux montre des signes de Husband Material c’est a dire deux trois RDV sur les champs, quelques mitos et surtout le St Graal, présentation a la famille et ça y’est, l’affaire est dans la poche. Certaines d’entre vous sont déjà prête à passer votre vie avec lui alors qu’il ne vous encore rien prouvé.

A force de courir après la bague, ces filles vont se précipiter sur tout ce qui brillent, en omettant les red flags qui se trouvent sous leur yeux…elles se retrouvent ainsi dans des mariages désastreux, vouer a l’échec, des mariages expressoou triple sec sans glaçons (qui brule la gorge la ) car à trop vouloir faire la fille bonne a marier, elles ne savent pas comment rester marier…

Savoir faire la cuisine, tenir sa maison et d’organiser un somptueux diner pour impressionner la belle famille ne sont pas des critères suffisant pour se jeter dans le mariage.

Il est important de se sentir accomplie, sans être dans la perfection. Posez-vous la question, qu’apporterez-vous a votre mariage si demain c’était le grand jour ? Cette question j’ai dû me la poser lorsque j’ai repris mes études à l’âge de 25 ans, sans économies and sans stabilité dans ma vie.

Avec l’âge qui avançait j’ai moi aussi était prise de panique. Et si mes tantes avaient raison ? et si j’avais une date de péremption ? J’ai fait la même erreur que beaucoup d’entre vous font, j’ai attendu…j’ai attendu que l’homme idéal se présente, j’ai mis en suspend certains de mes projets dans l’optique que je le ferais avec mon King. Mais une fois les études terminées le permis en poche et avec quelque sous dans le compte, mon Homme lui n’était pas encore arrivé, donc cela voulait-il dire que je n’avais pas réussi ma vie ?

Bien au contraire!

J’avais accomplie tellement de chose en quelque années en restant concentré sur mes objectifs que personne ne peut me dire qu’il me manque quoique soit. J’ai appris a connaitre ma valeur et j’ai rajoutée quelques taxes dessus. J’ai compris aussi que je n’étais pas prête à faire face aux difficultés qu’un mariage pourrait apporter car je ne m’étais pas prouver à moi-même que je pouvais surmonter mes propres difficultés seule.

 

Alors le conseil numéro un que je donne à toute ces jeunes filles qui sont en quête de la bague c’est d’abord d’apprendre à se connaitre soit même, et ce processus peut prendre quelques temps, voire quelques années. Rien ne presse !  Et surtout prendre son temps dans toutes choses: prendre le temps de voyager, de faire des rencontres bonnes et mauvaises, apprendre une nouvelle langue ou même de construire une carrière ou encore mieux de créer sa propre entreprise ! Les opportunités sont multiples et diverses.

Autre conseil ne vous donnez pas une date limite le genre « Je dois être marier avant X âge » c’est une des premières erreurs a ne pas faire, car cela augmente la pression et surtout comme je l’ai dit plus haut, nous avons aucun contrôle sur le temps. Au lieu dites-vous « Je me marierais quand je serais accomplie, ou quand je serais totalement heureuse » si vous vous sentez prête à 24 ans c’est génial, et si vous vous sentez prête passé 50 ans, c’est tout aussi bien.

Et enfin dernier conseil, ne vous comparez surtout pas aux autres ! Chacun sa route, chacun son chemin comme le dit la chanson (dédicace aux plus anciennes) ! la plupart de vos amies en réalité vous montre une image édulcorée de leur relation donc vous vous comparez a une vidéos de 10 secondes sur TikTok ou a un filtre de snap ! Concentrez-vous sur vous, et le reste viendra en temps en en heure !

D’ailleurs ne passez pas non plus votre temps à lire les magazines ou a regarder toutes les vidéos sur les 10 manières de trouver l’âme sœur, je les ai essayé et ça ne marche pas #okuuuurrr

Chlea

Ce mois ci, Je vous laisse decouvrir le témoignage de la maman de Chlea.

 

“Bonjour, je vous écris ce texte pour vous faire part de mon histoire. J’ai 28 ans et je suis la maman d’une petite fille de 4 ans et demi.

Avril 2016, le test de grossesse s’annonce positif, j’attends mon deuxième enfant. Nous partageons la nouvelle à nos amis qui étaient présent ce dimanche là. On est aux anges !

Mai, juin, juillet passe ; départ en vacances : Enfin les vacances, on les attendait avec impatience.

Notre prochain rendez-vous avec le gynécologue était prévu pour le 28 août.

Nous sommes restés 15 jours en vacances, mais nous avons décidé de rester quelques jours supplémentaires pour profiter une dernière fois d’être une famille de 3.

La semaine avance à grand pas, nous étions tellement heureux de voir ce petit être. Le jour J arrive, nous y sommes ! Je revois encore la sage-femme nous dire « Super ! Bébé va bien, il bouge bien »

Mais la j’entends « Stop ».  Je vois le gynécologue s’approcher et puis stopper la sage-femme.  La sage-femme se lève pour laisser la place au gynéco, il reprend les commandes et il nous annonce que la clarté nucale est trop élevée, qu’il y’a un souci…J’y comprends rien, qu’est-ce que ça veut dire ?De quoi il me parle ? Et la il m’annonce :

« Il y’a un risque de trisomie ».

 

Et il continue « Je ne pourrais plus vous suivre ici, je vous envoie dans un autre hôpital chez un confrère, je vous prends rdv, il vous attendra demain matin »

Je suis le sous le choc. La clarté nucale selon Google est une petite zone anéchogène (ne renvoyant pas d’écho en échographie) située sur le crâne d’un fœtus humain pendant le premier trimestre de grossesse, permet de dépister certaines anomalies congénitales, en particulier la trisomie 21.

Nous étions tellement dépités que je n’ai ni dormi, ni manger ce jour la. J’étais dans le questionnement constamment et je passais mon temps sur internet à comparer mon cas à certaines femmes. A chercher et re-chercher sur cette maladie si répandue mais aussi tabou dans ma communauté.

Le lendemain, a peine arrivée, l’échographie commence et confirme le diagnostic de la veille. Il y avait une clarté nucale à 7.6 mm et la il me dit “vous allez passer d’autre examen, une biopsie”. Une BIOPSIE ?! A ce moment-là, Google était devenue mon meilleur ami, donc je savais ce que ca voulait dire. L’intérêt de la biopsie est important dans ces cas-là, surtout si on souhaite procéder à une interruption médicale de grossesse.

Je stressais tellement…

Quelques jours auparavant, on célébrait en famille l’addition de ce petite être. Une famille a 4. Et la on me parle de biopsie. C’est un cauchemar !

La biopsie est passée, elle était tellement douloureuse. Une fois la batterie d’examen passées, nous devions attendre les résultats de l’amniocentèse que j’ai faite pour réellement voir s’il y’avait belle et bien une trisomie 21. Il y’a un délai de quelque jour.

« Sans appel de ma part, c’est que les résultats sont négatifs et si ma secrétaire vous contacte c’est que la trisomie est réellement présente et je vous invite à prendre rendez-vous le jour même pour procéder à l’avortement médicamenteux, si vous le souhaitez »

J’étais fatiguée de me battre car au plus profond de moi je savais que je n’allais pas la garder si les résultats étaient positifs, car oui c’était une fille et je l’aimais comme n’importe quelle mère peut aimer son enfant mais je n’avais pas les épaules assez lourdes pour assumer.

3 jours après on m’appelle sur mon portable, et là j’étais effondrée je ne savais plus quoi faire. Juste à prendre mon mal en patiente et que ça se termine le plus rapidement possible. J’avais qu’une envie c’est que tout s’arrête qu’on n’en parle plus, qu’on passe à autre chose. Une semaine après, nous sommes arrivés à la maternité !

Nous y étions. Le jour J.

Ils m’ont déclenchée l’accouchement à 4 mois de grossesse, c’était un accouchement par voie basse avec péridurale…

Ils disent que c’est un accouchement thérapeutique, personnellement je n’ai rien trouvé de thérapeutique. Je pense qu’on ne fait jamais le deuil de son enfant. Je n’en voulais pas, je n’avais pas envie de souffrir et de rendre ma fille malheureuse et surtout on avait qu’une envie que ça se termine. Heureusement que mon conjoint était là pour m’accompagner, il a été un réel pilier durant cette épreuve.

Je la sentais arrivée, j’ai dit à mon conjoint d’appeler les sages-femmes elles sont arrivées en courant, elle était la ! Elle était sortie ! Elles l’ont emballée et l’ont vite emmené, ce fut tellement dur qu’on t’arrache ton enfant sans que tu puisses la voir ou même la serrer. Les sages-femmes sont venues nous voir, Je leurs ai dit que je voulais la voir. Elles ont refusé « ce n’est pas préférable pour votre état moral » !

Je pleurais, pleurais tellement mais j’ai acceptée de ne pas la voir. Dès le départ, mon conjoint avait refusé de la voir ,il en aurait trop souffert. Le service hospitalier nous ont dit qu’elle sera incinérée dans la ville d’a coté et que ses cendres seraient dispersés dans un jardin d’enfant. Trop d’information dans ma tête, Je suis remontée dans ma chambre. La psychologue est venue me voir, m’a demandée comment nous allions, il était difficile de répondre mais j’ai dit qu’on allait bien, pour qu’elle me fiche la paix !

Elle avait un gros dossier à la main et me dit : « vous avez pu lui donner un prénom ? On a répondu, Chlea »

L’avez-vous vu ? Je lui ai dis non les sages-femmes n’ont pas voulu. Elle me dit « si vous avez envie j’ai une photo, vous pouvez même la garder si vous le souhaitez »

Pourtant 4 mois ça paraît tellement petit mais au-delà de ses 60g j’avais besoin de l’imaginer et de mettre un visage à tout ça ! Ça fait 4 ans que cette image ne quitte pas mon porte-monnaie !

Le retour à la maison était fatal ! Car tu rentres chez toi, mais tu rentres seule ! Il faut l’expliquer aux gens qui t’ont vu enceinte sans trop forcément rentrer dans les détails, il faut faire face aux critiques et surtout aux réponses débiles des gens !

Je lui ai parlé, a Chlea. Je me suis excusée, je m’en suis voulu a moi-même de ne pas avoir été à la hauteur et surtout d’accepter qu’elle ne puisse vivre. Je m’en suis voulu de lui avoir ôter la vie car en réalité, elle aurait pu vivre, elle aurait été simplement différente.

Je me suis posée mille et une question dont je n’ai toujours pas la réponse.

Chlëa aurait eu 3 ans aujourd’hui. Ai-je fais le bon choix ?

Est-ce que cela fait de moi une mauvaise mère, une mauvaise personne ?

Je ne pense pas, chacun a son point de vue sur la question. Il y’a ce manque constant ou je n’oublie pas, ou je pense à elle, je me dis que ma fille aurait dû être grande sœur, je me demande « Et si… »

J’essaye de l’imaginer à ma façon, mais je suis sûre que l’a ou elle est, elle est heureuse.”

 

 

New Year, New Me….F*ck that sh*t.

 

C’est les fêtes de fin d’année!  Cette période de l’année ou l’esprit de Noel touche petits et grands, pingre ou généreux, chrétiens ou pas. Ou le passage a une nouvelle année voit la prolifération des même en tous genre « New Year, New Me » « 2020 c’est mon année » et j’en passe… oui cette période où tout le monde est extrêmement pressé de rentrer chez soi et de s’assoir au chaud devant les rediffusions de Noel de M6 ou à regarder en boucle les bêtisiers de l’année sur TF1. Sauf quand il y’a des grèves et que les transports en commun se transforment en vrai champ de bataille, que le président décide de se dorer la pilule au soleil et de faire la sourde oreille et que les dépenses du mois de Décembre nous hanteront jusqu’au 74eme jour du mois de Janvier.

Bref, Meilleure période de l’année. Youpi !

 

like..seriously?

Mais en temps normal, qui dit fin d’année dit aussi bilan. Bien qu’ayant dépassé la trentaine, faire le bilan reste une corvée que je repousse un peu comme la dernière casserole la de la grosse vaisselle, celle qu’on a tout fait pour éviter.

Les nerfs sont tendus.

 

Oui car bien souvent le bilan de fin d’année n’est jamais très positif – se rendre a l’évidence que la durée de vie des résolutions de Janvier ne dépasse pas les deux premiers jours du mois, et que du coup on a vécu l’année un peu a l’aveuglette – non merci.

Cette année, non seulement on célèbre une année qui se termine mais on célèbre aussi la fin d’une décennie.

En 2009, je pensais que j’avais la vie devant moi. Je ne rêvais que de prendre mon appart’ – un duplex surplombant Paris avec voiture étrangère #Gutentag, faire la fête tous les soirs a l’occasion de rien, avoir tous mes amis H24 autour de moi et que je partirai en vacances minimum 4 fois dans l’année avec le salaire de fou que j’allais me faire #CEO #Goals. Mon plan sur 10 ans était de devenir le symbole de la succès story, « Partie de rien, elle conquit tout : rêves, argent, famille, succès » titre de mon best-seller, je me voyais déjà dans la liste Forbes des 30 en dessous de 30 ans des jeunes millionnaires. #Blessings

 

10 ans plus tard, payer des factures me reste toujours au travers de la gorge #Impôt, le salaire de ouf est une illusion qui fond comme neige au soleil #VirementAutomatique, l’eau s’est transformé en vin (a chacun ces miracles), le cercle d’amis s’est considérablement réduit #NoNewFriend et la voiture est étrangère certes, mais pas allemande…pour la liste Forbes, je tenterais ma chance des 40 under 40 (est-ce que cette liste existe même ?!) #Stress

Pensant avancer, j’ai même régresser. En 2009, je fêtais mon anniversaire comme un certain P. Diddy, appelez ça la jeunesse; aujourd’hui faire une simple soirée entre pote me demande une semaine de préparation mentale au préalable et une semaine de repos minimum- avec massage du dos obligatoire. Si en 2009, prendre l’ascenseur n’était qu’une nécessité, aujourd’hui c’est une obligation !

 

Oui le bilan est lourd.

 

En réalité, si le bilan est dur a accepter ce n’est pas parce que je n’ai pas coché toutes les cases de ma liste pour cette année, mais c’est parce que je réalise que 365 jours s’ont passé, et que rien ne semble avoir changer. Du moins, en surface. Je ne vois pas le « New Year New Me » que je m’étais promis et c’est frustrant. Mais la frustration n’arrête pas le temps qui court.

Alors oui je n’ai pas tout ce que j’avais en tête il y’a 10 ans ou même il y’a un an, mais entre-temps j’ai grandis et ça c’est la chose positive que ces dernières années m’ont apprise. Voir le verre à moitié plein c’est aussi prendre en considération ce qu’on a achevé au lieu de faire le constat de ce qui nous manque. Et foutu pour foutu, une nouvelle décennie commence donc on a qu’a recommencer.

Alors lorsque vous écrirai vos résolutions en cette nouvelle année, surtout pas de pression, en réalité on cherche tous a être seulement une meilleure version de soi-même, une version 2.0 . Vous avez 365 jours pour être parfaitement imparfait, ce n’est pas bien difficile.

Au final cette décennie m’aura apporté que du positif – certain changements sont plus dur à accepter (mon genou vient de craquer la…), mais en réalité j’ai hâte de faire le bilan en 2029 si Dieu me garde.

Allez, Bonne Fetes a tous.

 

 

Et Si C’était Moi ?

 

Chacun sa route, chacun son chemin, passe le message a ton voisin…Certains d’entre vous connaissent la chanson de Tonton David (pour les plus anciens), pour ceux et celle qui l’ignore vous connaissez l’adage populaire.

 

 

Ma route, je la reprends pendant que j’attends le décollage de mon vol pour un Paris-Londres. Et la je réfléchis au long parcours qui m’a mené jusqu’ici. J’ai quitté la banlieue de Paris il y’a peu près 8 ans.

J’étais a la recherche de quelque chose. Je n’avais aucune idée de ce qu’était « cette chose ». Je savais juste que je n’arrivais pas a la trouver a Paris.

Donc c’est ainsi que je me suis embarque dans, ce qui ne devait être seulement qu’un trip de 6 mois, dans une série de péripétie qui a duré (et qui dure toujours) 8 ans.

8 ans a Londres et une des premières conclusion que j’en retire est que pour ceux qui disent que « lA vIE eSt uN lOng fLeuVe tRanQuiLle », je pense que j’ai dû rater la sortie de ce fleuve car pour l’instant j’ai l’impression d’être sur la route des chutes du Niagara !

Ces 8 dernières années ont été des plus enrichissante de ma vie même si le début de ma vie d’adulte a été difficile, au fil des années je commence enfin a percevoir le bout du tunnel. Il y’a eu des hauts et des bas, plus de bas que de haut, mais ce ne sont pas des échecs mais plutôt des leçons. 

Je n’aurais jamais imaginé à l’époque que je serais resté aussi longtemps ici. Longtemps je me suis cherché et je pense enfin m’être trouver. Trouver ma voie, ma raison d’être. C’est une véritable quête et pendant cette quête j’ai eu tendance a mon grand regret, a copier les autres et a ajuster si besoin étant. J’essayais d’imiter un style de vie, une manière de me comporter ou une manière de penser dans le seul but de trouver cette chose que je ne savais toujours pas nommer. On le fait tous, d’une manière ou d’une autre : changer de coiffure chaque saison ou quand Rihanna a décidé qu’il était temps, a changer de ville des que l’occasion se présente ou a multiplier les conquête a la recherche de…a la recherche de quoi en fait ?

 

Pendant un moment, je pensais que cette chose que je cherchais était le bonheur. Je cherchais le bonheur et que du coup a la fin du tunnel, ce bonheur serait la. En réalité, le temps me l’a prouvé qu’une fois sorti d’un tunnel, il y’en a un autre qui nous attend plus long ou plus sombre que le précèdent, et que le bonheur, je le trouvais souvent en court de chemin.

Des galères a trouver un appart, un travail stable, de passer de pauvre a très pauvre, de reprendre mes études, de passer d’être entouré a très seule et a un moment ou je planifie des vacances de rêves sur une plages des caraïbes, je me rends compte que le bonheur a toujours été la, J’ai couru pendant des années alors que ce que je cherchais était en moi.

 

En fait Je me cherchais MOI.

 

 

The F#ck ! Après toutes ces années j’ai réalisé que cette chose était ma propre voix (ou mes voix parce voila quoi LOl). Cette voix que j’entendais, celle qui m’a poussé a partir, celle qui m’a poussé a faire l’impossible, qui me poussé a me dépasser, cette voix qui m’a surprise aussi ! Je cherchais ce qui avait toujours était la mais qui devait de se faire entendre plus fort. C’était moi cette voix.

Donc oui comme tout le monde j’ai des moments de doute. J’ai des moments de remise en question. Mais dans ces moments la j’essaye de me rappeler pourquoi j’ai commencé ce chemin. Quel était ma motivation première. Je me cherchais moi et je sais que même si je pense m’être enfin trouvé, je ne suis pas encore accomplie et c’est pour ca que je continue. Je rajoute des pièces a mon puzzle a chaque moment de ma vie. Et ça n’a pas de fin (a part le clap de fin ou on fera la fete au paradis) 

 

Alors je parle a la fille qui est un peu perdue, celle qui ne voit pas le bout du tunnel, celle qui ne sait pas ce que l’avenir lui réserve et qui panique, a celle qui est bloqué entre partir ou rester, continuer ou arrêter : ne te met pas de pression. Prend la vie a petit pas et voit ou elle t’emmènera. Ça peut commencer par mettre sur un papier toute tes idées, toute les taches ou les choses que tu désires accomplir et a cocher les cases une fois accomplie. Si tu crois qu’il y’a un ordre, la vie t’apprendra que bien au contraire. Ne t’arrête pas en chemin si une des case n’est pas cochée: ce n’est qu’ une question de temps. Le plus important n’est pas la destination mais le chemin que tu parcours. Prends le temps d’apprécier chaque moment, car ils passeront si vite que tu risques de louper « la chose » ou personne que tu cherchais : TOI.

The Ugly Friend

L’été commence enfin a faire son entrée et bien évidement qui dit été dit Plage Bikini et compagnie!  Nous ne sommes pas toute a l’aise dans nos baskets et si certains abdos sont encore cachées et ne feront pas d’apparition avant l’été 2020 , voici un ancien article publié il y’a quelque années et qui, je l’espère, vous rendra du baume au cœur ! Bonne lecture

 

On a toutes été dans un groupe de filles, on a toutes traîné en pack de 4 ou 6 à faire les « gossipeuses » sur tous sorte de sujets, a passer des soirees a regarder des videos YouTube, a trainer au centre commercial ou a passer la journee du samedi chez le coiffeur. Et comme dans  quasiment chaque groupe de fille il y’en a toujours une qui est un peu differente ou qui sort du lot. Le mouton noir, un peu à gauche, genre loin a gauche meme, pas très portée sur les dernières tendances ou encore les derniers gossip. Elle est un peu à la traîne, un peu dans son monde pas vraiment comme les autres mais assez cool pour qu’on traîne ensemble. Elle n’est pas particulièrement belle, plutôt discrète et personne ne la remarque. Celle qui reste au bar pendant que ses amies se font invites a aller danser. Elle est là, dans son coin.

J’ai toujours imaginée chaque groupe de fille que je rencontre comme ceci : la ‘Belle’,la bombe par excellence, celle qui croit que toute l’attention du monde lui revient de droit ; la ‘Jolie’, elle, c’est la bonne copine, super gentil et douce, une vraie bombe mais pas assez pour destabiliser la Belle. La ‘Comique’, la marrante qui fait rire tout le monde à chaque occasion, sans elle la fete n’est pas plus folle, celle qui a des fous rire meme a l’eglise (surtout a l’eglise ), et « l’autre », celle que j’appelle l’ugly friend. Celle qui complète le groupe. La « ça fait bien comme ça tes cheveux » mais à qui on ne dit pas qu’elle est…belle. Etrangement, on la décrit souvent par un trait de personnalité ou a un trait physique bien particulier genre « celle qui louche la! »

Ça m’a fait un choc le jour où j’ai compris que la ugly friend de mon groupe, bien c’était moi.

C’est un soir, en se préparant pour aller à une soirée que je l’ai réalisé. On était plusieurs a se preparer pour aller en boite, toutes prêtes à oublier le fiasco du dernier examen et ç’est la que ça m’a frappée: je les ai toutes vues, plus fraîches que jamais, décolleté plongeant, micro short, talons aiguilles et gloss et la vérité m’a frappée à ce moment-là. C’était moi, la cinquième roue du carrosse, la bonne copine, c’était moi la ugly friend. C’était moi Ugly Betty !!! Ma robe était toujours plus longue, mes cheveux souvent attachés,  celle qui ne savait pas se maquiller, celle qui comprenait la blague deux minutes apres, celle qui etait seule au bar pendant que ses copines zoukaient, LOL!

Pendant des années j’ai essayé de ressembler aux autres, j’ai essayé de calquer mon comportement aux autres. Pas au point de changer de personnalité non plus mais juste assez pour etre comme tous le monde. Mais ça ne fonctionnait pas, ce n’était pas moi. Ça m’a pris du temps d’accepter la réflexion que mon miroir me renvoyait. Tout ce que je voulais c’était être comme les autres, mais ça sonnait faux. J’avais remarqué aussi que certaines de mes soi-disant amies prenaient un malin plaisir à accentuer la différence entre elles et moi. Un exemple : me dire qu’on allait juste a un diner entre fille donc pas besoin de sortir l’artillerie lourde, et se retrouver la seule a être en basket/survet’ pendant qu’elles étaient toute percher sur leur talon aiguille.  Ça leur donnait encore plus de valeur aux yeux des autres, des hommes en l’occurence, comme si ça les rassuraient de se dire «  au moins je suis mieux qu’elle ». Les Garces.

Ça m’a fait mal. J’étais mal dans ma peau et cela ne m’a pas aidé. Mais surtout j’en voulais à une personne et c’était moi. Je m’en voulais d’avoir laissé cette situation arrivée. J’avais laissé les gens me définir, définir quel genre de fille j’étais.

J’ai fini par accepter une chose, que certes je ne serais pas forcement celle sur qui les gens se retourneraient (du moins à l’époque, car depuis Thanks to the #GlowUP) mais je suis ce que je suis. En realité, j’avais/j’ai toutes ces caracteristiques en moi.  Je suis toute ces filles: Je suis belle, jolie, comique et je suis aussi l’autre, un peu gauche mais surtout je suis MOI.

Aujourd’hui je cultive cette différence qui en réalité fait de moi celle que je suis. Il m’a fallu du temps, des nuits pleines de larmes et de lamentations et surtout de vraies amies qui m’ont montré a quel point j’étais parfaitement imparfaite (Jeu de mot!).  Mais c’est en m’acceptant telle que je suis que j’ai pu m’affirmer aux yeux des autres. Il y aura toujours un ou deux commentaires déplaisants, et çela fait toujours mal. Mais moins qu’avant car les commentaires plaisants sont plus nombreux. Je me plais comme je suis et avoir été pendant des années l’ « ugly friend » ça a quelques avantages. Déjà j’ai pu me concentrée sur mes études et mes projets. De plus, je n’ai pas eu de drame avec les garçons, donc pas des maux de tête pour des histoires futiles ou des palpitations à l’attente de résultat d’une prise de sang (certaines se reconnaîtront, a lire “Va falloir contacter tous vos recents partenaires”)

Aujourd’hui j’en ris car j’ai appris à accepter celle que je suis et je suis fière de ma reflection devant le miroir. Je n’ai plus besoin de me comparer aux autres car je ne suis en compétition qu’avec moi-même. A vrai dire, les autres je ne les vois même plus. La fille à la traîne qu’on ne remarquait pas beaucoups s’est transformée en une belle femme accomplie et ça je le dois à tous ceux qui se sont moqué de moi.  C’est grâce à ça que je me suis construite.

Alors à toute les filles qui se sentent moins bien que les autres, parce que vous n’avez pas forcement le physique ou l’attitude, ne vous inquiétez pas. Ce n’est qu’une période, n’essayez pas d’etre comme les autres bien au contraire. Dans un monde où tout le monde fait comme tout le monde soyez l’exception.  Débarrassez-vous des fausses amies qui  vous pourrisse la vie et surtout entourez-vous de personnes qui vous poussent vers le haut! Votre Glow Up arrivera en temps et en heure!

#TeamSteveUrkell

#TeamBetty

#TeamLisa

#TeamMichelle

La Course à la Bague / The Ring Race – Episode 1

Parler, c’est ce que je sais mieux faire

Et ecouter est une autre de mes qualités qui avec le temps c’est bien développer. Alors forcément, quand j’ai parlé a mon entourage de l’idée de mon blog et des sujets que je voulais aborder, le sujet le plus récurrent de tous est bien évidemment les relations Hommes Femmes.

Et même quand j’essaye de m’en éloigner, ces histoires me suivent même au travail.

Alors forcément, quand ma collègue arrive avec un sourire jusqu’aux oreilles et nous montre sa bague a la place du traditionnel “Bonjour”, le sujet est remis sur le tapis.

“Mais tu es sur de vouloir te marier, ca fait même pas un an que tu connais ce type! ”

Très bonne remarque mais la réponse risque d’être différente d’une culture a une autre ou d’un âge a un autre. Dans ma communauté, Congolaise, j’ai cette impression que le mariage est encore vu comme le goal ultime pour la femme et le plus tot elle se marie, le mieux c’est.

Mettons de cote les religions pour quelque instant; Dans l’ancien temps, le mariage était vu comme une transaction. Un père de famille ou un chef de tribu digne de ce nom devait faire une alliance avec une autre famille ou d’une autre tribu pour pouvoir multiplier ses propriétés. Le moyen le plus rapide était sous forme d’alliance, donc un mariage. La femme était alors donnée en échange contre du bétail, du tissu, des épices ou des territoires.

Une jeune fille était considérée prête à se marier une fois l’apparition des règles, elles subissaient alors une préparation approfondie par les femmes les plus âgées du village avant d’être envoyer dans sa nouvelle demeure. Et si a l’epoque les mariés etaient aussi jeunes c’est aussi parce qu’ a cause des guerres ou des maladies, l’esperance de vie n’etait pas aussi longue qu’aujourd’hui.

L’esperance de vie s’est allongées mais les mœurs eux, n’ont pas vraiment changer. Je ne sais pas si c’est a ce moment que toute les mamans et tantes du monde se sont entendu sur le fait de convaincre leurs filles, nièce et autres connaissances féminines que pour être une femme accomplis il faut être marier. On celebre le mariage comme si c’est l’accomplissement final d’une vie de jeune fille peu importe qu’elle soit prete ou non. Alors oui, les pressions sociales, culturelle, familiales et sans oublier a l’ere du “toi t’a ca toi” merci SnapChat et autres lives videos n’aident en rien les jeunes filles d’aujourd’hui. Pour ma mère et ses copines, j’ai dépassée cette date il y’a bien longtemps, mais ca c’est un détail. Et bien que j’ai les nerfs solides, je me rends compte que beaucoup de jeune filles se précipitent dans le mariage , relativement jeune et avec très peu ou  pas de préparation.

Comme si c’était un sprint:

Alors qui sera la prochaine a se marier ? Qui aura la plus belle robe ou la plus belle salle ? la plus belle cérémonie ? et autre stupide comparaison. Le problème de ce phénomène c’est que non seulement certains jeunes couples sont criblées de dettes juste après le mariage ( le prix de ces salles de mariage, on en parle ou bien ?) – mais surtout ces personnes ont tendance a oublier que le mariage, c’est pour la vie. Se précipiter par peur de ne pas trouver chaussure a son pied ou parce que la société est plus clémente avec les jeune mariés comparer aux célibataires ( pour ceux qui payent des impôts et des prêts immobiliers) ne sont pas des justifications pour se marier rapidement  et encore moins parce que

« le SeXe c’eSt ApRès le mArIaGe »